Portrait de Gaëlle Lahoreau
Rôles à la Région
- 12e vice-Présidente déléguée à la Démocratie permanente, à la citoyenneté, aux initiatives locales et à l’éducation populaire.
- Membre de la commission « Mobilités, transports, intermodalités ».
Autres rôles, représentations, engagements
- Membre de la Commission Permanente.
- Présidente de Lig’Air, association de surveillance de la qualité de l’air en région Centre-Val de Loire.
- Vice-présidente du Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine.
Métier
Actuellement rédactrice scientifique.
Présentation de Gaëlle Lahoreau
Gaëlle se qualifie comme étant une “déserteuse ». En dernière année de l’école d’ingénieurs (et d’ingénieuses) de l’INA-PG (ancien nom d’AgroParisTech), elle a bifurqué vers le monde de la recherche en réalisant un DEA, puis un doctorat en écologie dans un laboratoire basé à l’ENS, rue d’Ulm. Ses recherches portaient sur la survie des arbres en savane africaine, avec l’exemple de la savane de Lamto en Côte d’Ivoire. Elle a d’ailleurs débuté ses travaux en Côte d’Ivoire en réalisant en parallèle un volontariat international en tant qu’assistante scientifique. Curieuse, Gaëlle s’est orientée après sa thèse vers la vulgarisation scientifique. Elle a été journaliste de 5 émissions C’est Pas Sorcier. Elle a créé en parallèle son auto-entreprise de rédaction scientifique et a travaillé pour le CNRS, pour l’agence spatiale française (le CNES), l’INSERM…
Issue de familles modestes (ses grands-parents avaient un élevage de vaches laitières au fin fond de la Normandie), Gaëlle a vécu son enfance et adolescence à Meaux, en Seine-et-Marne. Elle a passé son collège et lycée en classe sport-étude « voltige équestre » et garde de ces années le goût du travail en équipe et du dépassement de soi…
Pourquoi vous êtes-vous engagée en politique ?
“Je me suis engagée en politique par féminisme et écologie. En tant que rédactrice scientifique, j’écris depuis plus de 10 ans sur l’érosion de la biodiversité, sur le réchauffement climatique, sur les liens entre environnement et santé. J’ai eu envie de passer à l’action. Ce qui a aussi déclenché mon engagement, ce sont des personnalités telles que Gisèle Halimi et Claire Nouvian. C’est d’avoir pris conscience, au travers d’un engagement associatif, du poids des lobbys sur des décisions politiques mais aussi, qu’il est possible de changer les choses si on se rassemble. Comme l’a dit l’anthropologue américaine Margaret Mead, “Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde. C’est même de cette façon que cela s’est toujours produit”.
Pour encore mieux vous connaître !
Votre film culte : Frida, de Julie Taymor.
Votre chanson favorite : Je te donne, Jean-Jacques Goldman.
Votre bâtiment préféré : Un lieu plutôt, la savane de Lamto en Côte d’Ivoire où j’ai été en mission en tant que volontaire international.
Votre peinture / tableau préféré : Les tableaux de Marc Chagall.
Votre BD favorite : Silex and the City, de Jul.
Une photo qui vous a marqué.e : Le reportage photo de Sebastião Salgado dans une mine d’or au Brésil.
Votre livre culte : King Kong Theory de Virginie Despentes (lu en 2022, il n’est jamais trop tard pour devenir féministe !)