Retour de sessions

Novembre 2024

Betsabée Haas : » Macron, Le Maire, Philippe, Borne, Attal… ont choisi pendant 7 ans de priver les comptes publics de recettes. L’écart entre le niveau de vie médian et les 10% les plus riches s’est creusé, la fortune cumulée des 500 plus riches dépasse pour la 1ère fois 1200 milliards en 2024.
Moins 60 millions de recettes en fonctionnement en 2025 pour la Région ! Cela va nous faire dévier de notre trajectoire budgétaire maitrisée et va impacter durablement notre capacité d’investissement et nos politiques aux services des gens. Culture, lycées, formation, économie de proximité, rénovation énergétique, lutte contre la précarité sanitaire, préservation de l’eau, de la biodiversité, agriculture locale et biologique, enseignement supérieur et recherche, transport, transition écologique des politiques publiques structurelles et structurantes pour répondre aux enjeux du 21ème siècle qui sont remises en cause par des choix idéologiques hors sol.
«
Vidéo : prise de parole Betsabée Haas

Aymeric Compain : » Les droites, plus ou moins dans une forme de Trumpisation accélérée veillent à ce que la hausse d’impôts pour les plus riches se limite à des mesures cosmétiques, devant servir d’écran de fumée. L’essentiel de l’effort voulu par le gouvernement est constitué de baisse de dépenses publiques. Un anti-état où les fonctionnaires sont encore une fois stigmatisés. C’est grâce à la capacité d’investissement des collectivités que le tissu économique local résistent aux divers crises que nous avons pu rencontrer. Ceux-là même qui passent tant de temps à craindre toute perspective de « décroissance » sont en réalité en train de préparer la récession, une décroissance subi, désorganisée, fatale devant l’ampleur de la bifurcation écologique et sociale nécessaire. «
Vidéo : prise de parole Aymeric Compain

Gaëlle Lahoreau : » Les Régions ne perçoivent pas l’ombre d’1€ pour assumer les compétences obligatoires en matière de mobilité ! Va-t-on devoir baisser la fréquence de certaines lignes TER alors que les habitant-es et le réchauffement climatique nous demandent l’inverse ? Des trains s’arrêteront-ils en gare de Fondettes alors que sa réouverture est en chanter ? «
Vidéo : prise de parole Gaëlle Lahoreau

Jérémie Godet : » Ce que nous devons impérativement faire, c’est de construire la résilience de nos territoires, la capacité des uns et des autres à faire face, à rebondir, à s’adapter. «
Vidéo : prise de parole Jérémie Godet

Jean-François Bridet : » Il y a une semaine, des torrents de voue ensevelissaient à jamais des centaines de vies dans la région de Valence en Espagne. Est-ce à ce moment où le recueillement est encore d’actualité que nous devrions annoncer notre recul sur le front de la lutte contre l’artificialisation des sols ?
Au nom de l’attractivité économique de court terme, sommes-nous prêts à compromettre à tout jamais pour nos enfants la capacité de vivre dans une contrée tempérée offrant les conditions du bien vivre ?
Il faut d’urgence entrer dans la cellule de dégrisement pour sortir de notre ébriété énergétique, plastique, chimique, numérique et foncière ! «
Vidéo : prise de parole Jean-François Bridet

Karin Fischer : » Cette stratégie immobilière est une démonstration de la nécessité d’un investissement public important, avec des objectifs sociaux et écologiques clairs et dons une vraie vision d’avenir.
Non seulement c’est essentiel pour apporter de bonnes conditions de vie, d’études, de travail pour engager la bifurcation écologique, mais en plus ces investissements sont nécessaires à une économie à la fois vertueuse et prospère, contrairement aux croyances et obsessions droitières sur la baisse des dépenses publiques. »
Vidéo : prise de parole Karin Fischer

Estelle Cochard : » Nos lycées agricoles doivent être le lieu où l’on apprend une agriculture qui promeut le vivant, abandonnant l’utilisation de pesticides et d’intrants en masse qui contamine notre alimentation . «
Vidéo : prise de parole Estelle Cochard

Arnaud Jean : » Ce rapport nous plait.
En quelques mots : réussite éducative de toutes et tous, transition énergétique, formation, émancipation, sécurité, vivant, investissement, métiers de demain, implantation dans les territoires…
Je rajoute aussi service public, élément fort de notre système éducatif qui ne peut être concurrencé par d’autres systèmes comme par exemple les écoles de production dont, d’ailleurs, les éléments d’évaluation sont très décevants. »
Vidéo : prise de parole Arnaud Jean

Magali Sautreuil : » Nous devons adopter une approche intersectionnelle car les femmes, comme chacun, peuvent subir des discriminations multiples.
La lutte pour les droits des femmes implique donc de combattre toutes les formes de discrimination, pour préserver la dignité de toutes et tous et garantir une réelle égalité.
Notre Région, par ses actions locales, s’engage activement aux cotés des associations, pour sensibiliser, prévenir et lutter contre les violences sexistes et sexuelles. »
Vidéo : prise de parole Magali Sautreuil

Delphine Benassy : » La création artistique est à la fois un miroir et un moteur de transformation sociale.
En avançant sur la diversité des représentations, en offrant des espaces d’expressions multiples et plus représentatifs, elle contribue à générer du débat, à faire évoluer les mentalités et à promouvoir une société plus égalitaire. «
Vidéo : prise de parole Delphine Benassy

Christophe Coquin : » Je veux aborder un sujet qui passe souvent sous les radars, celui des différences dans le traitement médical.
Les femmes sont trop souvent exclues des essais cliniques, confrontées à une absence de prise en compte des aspects féminins dans les effets secondaires. Elles sont également marquée par une chape du silence, sur par exemple la ménopause, l’endométriose… trop peu étudiées par la recherche. «
Vidéo : prise de parole Christophe Coquin

Juin 2024

Betsabée Haas : » La présentation du compte administratif 2023 est l’occasion de souligner que notre majorité régionale, forte de la mise en commun des forces qui composent le Nouveau Front populaire, met en œuvre un programme de progrès. Le terme d’extrême gauche dont on nous affuble à droite pour nous disqualifier pourrait faire sourire si l’heure n’était pas si grave.
Nous sommes dans le trio de tête des Régions métropolitaines les moins endettées : cela prouve que la Région métropolitaine la plus à gauche de France sait gérer un budget. Que le risque de chaos et de guerre civile invoqué par le Président de la République n’est qu’un épouvantail pour couper court à l’espoir de jours meilleurs. «
Vidéo : prise de parole Betsabée Haas

Estelle Cochard : » Depuis des années notre majorité tisse des politiques régionales pour le mieux vivre au quotidien pour les habitants de la région Centre-val de Loire au cœur des enjeux sociétaux et environnementaux. Une illustration avec le choix fait en 2023 d’organiser des Assises de l’eau, dont l’évènement de clôture a rassemblé près de 700 personnes à Tours. «
Vidéo : prise de parole Estelle Cochard

Arnaud Jean : » La politique de démocratie permanente n’est pas un supplément d’âme de nos politiques publiques. C’est une manière de faire des politiques publiques, de les coconstruire, de les partager, de les évaluer et de s’assurer que chacun et chacune, au travers son pouvoir d’agir, puisse y contribuer. «
Vidéo : prise de parole Arnaud Jean

Gaëlle Lahoreau : » Dans cette DM1, concernant les trains, nous allons acquérir pour 14 millions d’euros un nouveau train Regio2N pour faire face à la hausse de la fréquentation de la ligne Paris-Chartres-Le Mans, et allouer 5 et 12 millions d’euros pour rénover à mi-vie, respectivement, les trains ZTER et les trains AGC.
Les 2 SERM, de la Touraine et de l’Orléanais, nécessiteront que l’Etat s’engage bien plus sur l’investissement, mais aussi sur le fonctionnement. La loi prévoyait qu’une conférence de financement des SERM ait lieu avant cet été… Mais avec la dissolution de l’Assemblée nationale, l’incertitude est grande sur la suite. «
Vidéo : prise de parole Gaëlle Lahoreau

Jérémie Godet : » Cette décision modificative inclut une abondement de 1,6 million d’euros pour 2024 dans le cadre de l’action du FEDER concernant les projets exemplaires, démonstrateurs pour la prévention, le tri et le recyclage des déchets. Jérémie Godet profite de l’occasion pour évoquer la perspective d’une stratégie régionale économie circulaire. »
Vidéo : prise de parole Jérémie Godet

Karine Fischer : « Le Conseil régional s’engage très fortement dans l’enseignement supérieur et la recherche, et en particulier en soutien aux étudiants et à leurs conditions de vie et d’études. Cependant, notre groupe s’oppose à la baisse de l’ordre de 600 000 € de l’enveloppe des bourses doctorales versées par la Région et de privilégier le cofinancement à hauteur de 50 % et non plus de 100 %.
Cela ne peut qu’exacerber encore un biais déséquilibrant entre les différents domaines de recherche, notamment la recherche fondamentale et particulièrement les sciences humaines et sociales pour lesquelles la recherche d’un co-financement est le plus souvent illusoire. Les universités font déjà face à une austérité budgétaire drastique depuis plusieurs années et les abondements de 50% ne sont en rien garantis pour l’avenir. «
Vidéo : prise de parole de Karin Fischer

Aymeric Compain : » Pour illustrer la politique désastreuse menée par Emmanuel Macron, je souhaite parler des salariés d’impérial Wheels. Cette entreprise, dernière usine de production de jantes en aluminium de France, a bénéficié de 50 millions d’euros d’aides par l’Etat et la Région, notamment issue du plan de relance. Deux ans plus tard, elle ferme ses portes et c’est 176 salariés et leurs familles qui se retrouvent sur le carreau et que nous devons soutenir.
Le Président Emmanuel Macron s’était vanté de réindustrialiser le pays. Au bout de 7 ans de pouvoir, les faits démontrent son échec. C’est donc symbolique que Emmanuel Macron ait lui-même décidé de déposer le bilan, par la dissolution, sous forme de liquidation judiciaire. Nous sommes candidats à la reprise, mais je préviens que nous ne reprendrons pas tous les agents du macronisme, ceux-ci devront voir s’il est si facile de traverser la rue. «
Vidéo : prise de parole Aymeric Compain

Magali Sautreuil : » Il est important pour nous d’être aux côtés des associations, notamment à travers le dispositif CAP’ASSO. Très apprécié, ce dernier permet de soutenir l’emploi associatif, pour permettre aux associations d’assurer leurs missions, tout en préservant leurs bénévoles, afin qu’ils puissent poursuivre leurs engagements pendant de nombreuses années. Avec un montant total de subvention de 9 millions d’euros, ce dispositif a permis de soutenir 318 projets qui ont généré 362 emplois aidés.
Alors que nous observons depuis plusieurs années, de la part du gouvernement d’importants renoncements, notre Région assume elle ses responsabilités et ne ménagera pas ses efforts pour poursuivre le développement d’une agriculture nourricière, respectueuse du vivant, permettant à toutes et à tous de vivre dignement de leur travail. «
Vidéo : prise de parole Magali Sautreuil

Avril 2024

Betsabée Haas : » Le dispositif Médecins Solidaires que nous allons voter vient s’ajouter à tout ce que la Région déploie pour palier le manque de professionnels de santé. L’État a clairement abandonné cette compétence. Aujourd’hui, à l’instar des pays du tiers monde, nous sommes tributaire d’une ONG de solidarité nationale. La question du nombre de professionnels de santé doit aller de pair avec une politique forte de prévention. Les scandales se succèdent sur l’eau, sur l’alimentation, sur les matériaux… Nous avons appris qu’il avait fallu fermer un point de captage d’eau potable à Semoy, pollué aux PFAS, tandis que celui de Chinon est contaminé par des nitrates.

J’aimerais au nom de mon groupe rendre un hommage appuyé à tous les professionnels de santé qui œuvrent à Gaza sous les bombes, la peur au ventre, dans un dénuement total de médicaments, d’électricité, d’eau et de nourriture. «
Vidéo : prise de parole Betsabée Haas

Magali Sautreuil : » Il est important de renforcer les Contrats Locaux de Santé, qui ne doivent pas se résumer à des outils de recensement des ressources médicales d’un territoire, mais surtout permettre la mise en œuvre au plus près des habitant·es d’une politique de prévention et de santé efficiente, avec l’ensemble des parties prenantes. «
Vidéo : prise de parole Magali Sautreuil

Arnaud Jean : » Cet acte 2 du Plan Régional Vélo doit nous permettre d’aller plus loin, plus vite, bien en équilibre sur notre selle ! Le vélo est un outil extraordinaire de lutte contre la sédentarité, de développement économique et touristique, éducatif, qui lutte activement contre le réchauffement climatique, un outil d’émancipation et de liberté.
Une mesure correspond à une action du « pacte jeunesse » : l’aide à l’achat d’un vélo dans le cadre de l’opération Un jeune, un vélo, pour développer l’utilisation du vélo par les jeunes. Nous allons dans les prochains jours organiser le déploiement de cette mesure. »
Vidéo : prise de parole Arnaud Jean

Gaëlle Lahoreau : » Dans le cadre du Plan Vélo, la Régional entend accompagner la structuration des acteurs de » l’écosystème » du vélo.
Saluons la filière de réemploi et d’économie circulaire de Veloop. A Tours, cette coopérative reconditionne les vélos récupérés, fait travailler deux ESAT pour le démontage des vélos trop abîmés qui finissent en pièces détachées, qui sont remontés sur des vélos reconditionnés, ou vendus comme pièces détachées à l’unité. «
Vidéo : prise de parole Gaëlle Lahoreau

Delphine Benassy, à la tribune : » Notre idée est de renforcer l’accompagnement, le rapprochement avec des structures ressources, l’ingénierie, pour permettre aux territoires de faire monter en puissance leurs projets culturels. «
Vidéo : prise de parole Delphine Benassy

Magali Sautreuil : » Mener une politique culturelle de territoire n’est pas un luxe, mais une nécessité pour mieux vivre ensemble dans une société émancipatrice. Faisons de l’art et de la culture le cœur vibrant de nos territoires ! Faisons respecter les droits culturels en permettant la réalisation d’expériences culturelles riches et diversifiées. «
Vidéo : prise de parole Magali Sautreuil

Gaëlle Lahoreau : » Je voudrais saluer la complémentarité avec le dispositif A Vos ID qui permettra de démarrer une initiative culturelle en mode coopératif sur un territoire avant d’engager un PACT Coopération à l’échelle de l’intercommunalité. «
Vidéo : prise de parole Gaëlle Lahoreau

Aymeric Compain : » Il n’y a pas de culture à apporter dans les territoires ruraux qui en seraient dépourvus. L’aménagement culturel de territoire que nous déployons, à la différence du marché, doit avoir pour objectif de faire vivre les productions culturelles dans leur diversité, au cœur de nos territoires.. «
Vidéo : prise de parole Aymeric Compain

Jérémie Godet : » L’économie de proximité, c’est l’économie à hauteur de la vie des gens, ancrée dans un territoire, là où l’on fait ses courses, là où l’on va à l’école, là où on enterre nos morts, là où on aimerait bien encore y faire naître nos enfants, là où on travaille, là où l’on sort boire un verre, etc. «
Vidéo : prise de parole Jérémie Godet

Delphine Benassy : » Le secteur culturel est un vecteur important de la vitalité économique de proximité, tant par la présence de commerces ou services (librairies, cinémas, lieux de diffusion artistique dédiés comme les tiers-lieux culturels) que par des activités culturelles déployées dans des lieux non dédiés pour venir renforcer leur dynamique touristique. «
Vidéo : prise de parole Delphine Benassy

Estelle Cochard : » Le « Zéro Artificialisation Nette », c’est l’une des rares propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat à avoir été retenue par le gouvernement et dans la loi climat et résilience. Avant de parler de « droits à consommer », ce dont il est d’abord question avec le ZAN, c’est de préserver l’avenir des populations humaines en définissant une trajectoire d’arrêt progressif de l’artificialisation des sols. »
Vidéo : prise de parole d’Estelle Cochard

Jean-François Bridet : » L’Etat ne s’applique pas à lui-même les objectifs de réduction de consommation des espaces naturels agricoles et forestiers, puisqu’il poursuit les Grands Projets Inutiles, comme le démontre la liste des projets d’envergure nationale. En Centre-Val de Loire, 80 % de cette enveloppe concerne en effet le projet anachronique et écocidaire de l’autoroute A154/A120 ! «
Vidéo : prise de parole de Jean-François Bridet

Christophe Coquin : » Ne nous trompons pas ! Quand on parle de ZAN, il s’agit d’un solde ! C’est un solde entre renaturation et constructions nouvelles. C’est une opportunité pour habiter l’espace autrement, réhabiliter les friches, imaginer le logement. «
Vidéo : prise de parole Christophe Coquin

Karine Fischer : » Nous avons besoin aujourd’hui encore plus qu’hier d’un haut niveau de qualification : la bifurcation écologique que nous avons à entreprendre et dont l’urgence se fait sentir jour après jour entraîne un besoin croissant de s’adapter, de se former, et ce dans tous les domaines. Plutôt que de traiter les personnes privées d’emploi comme des objets, comme des bouche-trous, le dispositif national Territoire Zéro Chômeur Longue Durée, que la Région accompagne par des financements dans quatre territoires pour le moment, affirme le droit concret à un emploi et à vivre dignement. «
Vidéo : prise de parole de Karin Fischer

Christophe Coquin : » Se contenter de lister les politiques publiques dont on peut diminuer le financement va nous envoyer dans le mur. Je voudrais profiter de mon intervention pour faire un pas de côté, un focus sur la fiscalité. Les niches fiscales, différents niveaux qui constituent un maquis dans lequel personne ne se retrouve, conduisent à une perte de recettes de 90 milliards. Il serait également largement temps d’envisager une taxation du capital car il y a un déséquilibre face à la taxation du travail. «
Vidéo : prise de parole Christophe Coquin

Février 2024

Magali Sautreuil : » Cette stratégie s’inscrit dans une démarche continue et volontaire de la Région de résorber les déserts médicaux et de garantir à tout.es, dans l’ensemble du territoire, un égal accès aux soins. Nous avons choisi d’investir dans la construction de résidences pro santé, de centres de santé et de maisons de santé pluridisciplinaires, de salarier des médecins, de conventionner avec les Conseils départementaux pour les investissements dans les EHPAD. «
Vidéo : prise de parole de Magali Sautreuil

Jean-François Bridet : » Nous nous félicitons du million d’euro annoncé pour le financement d’une aide au déplacement en stage pour les apprenants des formations sanitaires et sociales ne bénéficiant pas de dispositif réglementaire de prise en charge des frais de déplacement par ailleurs. Nous corrigeons ici une inégalité due à l’état. Nous agissons en cohérence avec notre volonté d’offrir à tous les jeunes la possibilité de se déplacer. «
Vidéo : prise de parole Jean-François Bridet

Arnaud Jean : » Formations sanitaires et sociales : il s’agit de métiers essentiels dont la difficulté d’exercice va croissante. Il est inacceptable qu’ils restent si mal rémunérés. Alors que le secteur connait des difficultés croissantes à recruter, si la main invisible du marché existait, alors ces salaires s’envoleraient. C’est la responsabilité de la puissance publique que d’intervenir et réguler. »
Vidéo : prise de parole d’Arnaud Jean

Arnaud Jean, à la tribune : » C’est important que l’on puisse revenir sur l’engagement de rendre compte, en toute transparence, des avancés réalisé depuis l’adoption de notre feuille de route en novembre 2023. Les 39 mesures sont vraiment suivies pas à pas par les différentes directions.
Une partie de ces mesures sont des continuités de mesures d’urgence de la crise sanitaire. Beaucoup étaient à l’époque très très innovantes et ont pu être maintenus dans différents modèles. C’est déjà une des inspirations. L’autre, c’est la substantifique moëlle des Etats Généraux de la Jeunesse. Il n’y a pas une mesure qui ne s’inspire de contributions, de constats, d’émanations, de besoins formulés par les acteurs de jeunesse de notre Région. «
Vidéo : prise de parole d’Arnaud Jean

Aymeric Compain : » 1,4 million de jeunes qui vivent sous le seuil de pauvreté en France : notre groupe soutient donc la revendication portée par de nombreux mouvement de jeunesse et inscrit dans le programme de la NUPES d’une allocation d’autonomie universelle d’environ 1 100 € par mois pour les jeunes en formation de 18 à 25 ans. «
Vidéo : prise de parole d’Aymeric Compain

Gaëlle Lahoreau : » Le sujet de la santé mentale a été mis en avant par la dizaine de Conseils Régionaux des Jeunes réunis à Strasbourg. Récemment, Santé Publique France a publié son baromètre sur les pensées suicidaires et tentatives de suicides, qui confirme la nette détérioration de la santé mentale des 18-24 ans depuis la crise Covid. Par la confiance qui leur est faite, par l’engagement dont ils et elles font preuve, les membres du Conseil Régional des Jeunes influent sur nos politiques publiques. Je crois qu’ils et elles le savent et que c’est pour cette raison que nous avons eu cette année une recrudescence de candidatures au CRJ. «
Vidéo : prise de parole Gaëlle Lahoreau

Delphine Benassy : » Coopération et réciprocité entre les territoires, et non plus concurrence et individualisme, à l’échelle de notre région, de notre pays, et bien au-delà, avec l’ensemble de nos régions partenaires, sont nécessaires aujourd’hui pour aborder collectivement les défis climatiques, sociaux et démocratiques. Je suis donc ravie des perspectives qui s’offrent à nous, à nos territoires, à nos habitants, grâce à la signature de ce nouvel accord, qui viendra prendre place dans la politique de coopération européenne et internationale pour laquelle nous vous proposerons une stratégie renouvelée d’ici la fin 2024. »
Vidéo : prise de parole de Delphine Benassy

Jean-François Bridet, à la tribune : » Le succès des Assises de l’eau qui ont rassemblé près de 700 personnes à Tours en novembre dernier a confirmé l’intérêt majeur porté par toute la population à ce sujet et renforcé la légitimité de notre Région comme tiers de confiance, échelon démocratique efficace et légitime pour organiser et animer les débats démocratiques autour des grands enjeux susceptibles de diviser. Afin que notre région puisse se donner les moyens et renforcer sa légitimité pour contribuer aux solutions durables face à la fragilité d’une ressource vitale, d’un commun parmi les communs, j’espère que la plus large approbation de cette candidature lui donnera d’autant plus de force pour en assurer le succès. «
Vidéo : prise de parole de Jean-François Bridet

Betsabée Haas : » Avec cette nouvelle prise de compétence, la Région CVL se positionne en facilitatrice et actrice de la concertation entre citoyen-nes, collectivités, associations de protection des milieux naturels et usagers économiques. L’effondrement climatique a totalement transformé les prévisions hydrologiques sur notre bassin mais le partage de connaissances et le dialogue peuvent nous permettre de nous adapter. «
Vidéo : prise de parole de Betsabée Haas

Karin Fischer : » L’eau, le partage de l’eau, la reconquête de sa qualité… sont l’objet de conflits. Cela nécessite de construire des espaces et des moments d’appropriation de ces enjeux, pour favoriser la prise de conscience et l’implication de l’ensemble des usagers et des acteurs, collectivités, citoyens et citoyennes, agriculteurs, industriels, associations. Dans ce même esprit de maîtrise publique et citoyenne de ce bien commun précieux, saluons les initiatives des villes du Centre-Val de Loire où une reprise en régie publique a déjà eu lieu, comme Vierzon, Blois ou Tours… Ces démarches doivent être celles des collectivités, mais la Région peut jouer un rôle de facilitatrice. «
Vidéo : prise de parole de Karin Fischer

Jérémie Godet : » Il y a des études Hydrologie Milieux Usage Climat HMUC qui sont en cours, dont les procédés et méthodologies sont commandé par l’Etat et validées par les Agences de l’Eau elles-mêmes. Aujourd’hui, on fait des études scientifiques. Et c’est pour ça que je réfute tout procès en idéologie. «
Vidéo : prise de parole de Jérémie Godet

Jérémie Godet : » Alors que le monde agricole a manifesté sa détresse, son incapacité à vivre dignement de son travail pour une partie, nous trouvons indispensable de redire ici que les réponses du gouvernement ne sont d’une part pas à la hauteur de la situation et d’autre part qu’elles se trompent de combat.
Alors que nous aurions dû obtenir des prix planchers, la sortie des accords de libre-échange, et plus globalement encore la sortie des logiques de libres échanges à tout crin, le gouvernement a fait le choix de ne rien changer au logiciel qui industrialise l’agriculture et ne permet pas le renouvellement des générations. «
Vidéo : prise de parole de Jérémie Godet

Gaëlle Lahoreau : » Notre Région a renforcé les équipes gestionnaires, renforcé le budget global d’intervention, révisé dans le sens de plus de simplification pour plus de lisibilité et d’efficacité de traitements les aides, et entamé une épuration du retard accumulé et légué par l’Etat dans le traitement des dossiers. «
Vidéo : prise de parole de Gaëlle Lahoreau

Christophe Coquin : » La stratégie agricole développée par la Région s’articule autour du développement d’un modèle d’agriculture paysanne. L’objectif : assurer la sécurité alimentaire, c’est à dire le droit à une alimentation saine et de qualité pour la population de tous nos territoires et ça commence par l’eau potable. »
Vidéo : prise de parole de Christophe Coquin

Décembre 2023

Betsabée Haas : » Nous refusons de faire porter le coût de l’inaction de l’état aux habitant-es du Centre – Val de Loire. Nous refusons de baisser les ras face au repli, au racisme, à la peur des lendemains et à l’instrumentalisation qui en est faite par celles et ceux qui ne veulent surtout pas que les choses évoluent vers plus de partage des richesses et de fraternité. «
Vidéo : prise de parole Betsabée Haas

Gaëlle Lahoreau : » La transformation écologique doit être le socle de nos politiques. En 2024, nous travaillons sur : un second accord COP la nouvelle Agence Régionale Energie Climat le développement des énergies renouvelables, de l’économie circulaire les projets LIFE-LetsGo4Climate, ITEEneraire le CAP Transition écologique… »
Vidéo : prise de parole Gaëlle Lahoreau

Jean-François Bridet : » Malgré les contraintes financières, notre majorité considère vital d’initier et d’accompagner les démarches favorables à la préservation de l’environnement en Centre – Val de Loire. Dans mes délégations au vivant, mais aussi dans de nombreuses autres directions, nous voyons de manière transversale l’engagement écologique du mandat. «
Vidéo : prise de parole Jean-François Bridet

Delphine Benassy : » Si le budget culture augmente, c’est parce que nous continuerons à accompagner les artistes, les associations et les collectivités. 2024 verra évoluer les cadres d’intervention de cette politique pour faire vivre en 2025 « nos territoires de culture ». «
Vidéo : prise de parole Delphine Benassy

Gaëlle Lahoreau : » Nous sommes face à un véritable mur du financement des transports collectifs, alors que le dérèglement climatique nous oblige à mener une révolution des mobilités. L’état n’est pas à la hauteur des enjeux du développement du ferroviaire. Plus que d’effets d’annonce sur les RER Métropolitains ou sur le Pass-Rail, il faut un nouveau modèle de financement du ferroviaire. «
Vidéo : prise de parole Gaëlle Lahoreau

Betsabée Haas : » La Région, la Métropole et l’EPCI du 37 porte ensemble un projet de Service Express Touraine, non pas pour apporter un service supplémentaire aux urbains par rapport aux ruraux, mais pour une meilleure offre de transports en commun aux habitants d’Azay-sur-Indre, Neuillé-Pont-Pierre ou Rivarennes en s’appuyant sur une étoile ferroviaire à 8 branches. «
Vidéo : prise de parole Betsabée Haas

Karin Fischer : » Etudes pour des réouvertures de lignes ferroviaires : la Région, en tant qu’autorité organisatrice des trains régionaux, est dans son rôle d’étudier les possibilités de développement du transport public régional, y compris à moyen et long terme. «
Vidéo : prise de parole de Karin Fischer

Karin Fischer : » Nous dénonçons de la part de l’état aucune vision nationale, aucune vision prospective, aucune notion d’intérêt général. Pour le gouvernement, les lycées professionnels n’ont visiblement par pour but d’élever la qualification des jeunes. Nous avons besoin de reconstruire la voie professionnelle pour en faire une voie d’excellence de la bifurcation écologique et solidaire. Nous avons besoin d’ouvrir de nouveaux lycées professionnels, de nouvelles filières, d’y consacrer plus d’enseignants eux-mêmes bien formés. »
Vidéo : prise de parole Karin Fischer

Estelle Cochard : » Notre attente est grande car grands sont les besoins, la formation étant un pilier de la conversion industrielle et peut même parfois la devancer. Il me faut cette année noter l’effort notable avec l’ouverture de 278 places de formations supplémentaires dans la voie professionnelle dans nos lycées, dont des niveaux CAP. C’est une bonne nouvelle. «
Vidéo : prise de parole Estelle Cochard

Jean-François Bridet : « Plus que de former des jeunes à un métier, n’oublions pas que notre responsabilités est surtout de former des citoyens éclairés, autonomes, capable d’avoir un avis critique sur la vie politique de notre nation. »
Vidéo : prise de parole Jean-François Bridet

Gaëlle Lahoreau, à la tribune : » La démocratie permanente, c’est trois ingrédients :
– de la démocratie participative,
– de l’élargissement des cercles des participants,
– du pouvoir d’agir des habitant-es et citoyen-nes.
Cette démocratie permanente est un marqueur fort. Elle a été initiée par Charles Fournier dès 2017, et j’ai plaisir à la poursuivre. Nous avons fait le choix avec l’exécutif de tout faire pour embarquer notre population, les jeunesses, nos partenaires… Et chaque fois que c’est possible, sur tous les grands enjeux de transformations de notre territoire. «
Vidéo : prise de parole Gaëlle Lahoreau

Christophe Coquin : » Cette démarche n’est pas un supplément d’âme de nos politiques publiques. C’est une manière de faire les politiques régionales, de les partager et de s’assurer que chacun et chacune au travers du pouvoir d’agir puissent contribuer. «
Vidéo : prise de parole Christophe Coquin

Aymeric Compain : » Démocratie représentative, démocratie participative et démocrate directe doivent se conjuguer pour une démocratie permanente. L’implication du plus grand nombre dans l’intérêt général peut prendre des formes diverses, toutes légitimes, qui doivent trouver un écho dans nos institutions pour accompagner l’expression directe de la souveraineté populaire. «
Vidéo : prise de parole Aymeric Compain

Jean-François Bridet.
Vidéo : prise de parole de Jean-François Bridet

Jean-François Bridet, à la tribune : » Grâce à ce plan, la Région Centre Val de Loire est au rendez-vous de la protection de ses populations, à la hauteur de ces attributions. L’attractivité d’un territoire résidera bientôt dans sa capacité à offrir un air respirable, une eau potable, bref un milieu où il fait bon s’épanouir intellectuellement, physiquement en bonne santé. «
Vidéo : prise de parole Jean-François Bridet

Betsabée Haas : » Le dépassement des limites planétaires a déjà et entraînera des conséquences sanitaires graves : pandémie de maladie chroniques, maladie infectieuse émergente, dégradation de la santé mentale, baisse de la fertilité… Près de 40 % des décès dans le monde ont une origine environnementale, dont 9 millions par an dus à la pollution de l’air.
L’escalade de la pression humaine sur les écosystèmes a été qualifiée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de « plus grande menace pour la santé humaine au 21ème siècle ». «
Vidéo : prise de parole de Betsabée Haas

Estelle Cochard : » La Commission européenne défend une réglementation des Nouvelles Techniques Génomiques, sans autre raison que d’imposer ces OGM déguisés, remettant en cause 30 années de lutte aboutissant à l’interdiction de la culture des OGM. »
Vidéo : prise de parole d’Estelle Cochard

Jérémie Godet : » Cette stratégie affirme que nous devons appuyer le développement d’agricultures qui intègrent les enjeux de durabilité, de soutenabilité, de résilience et de services rendus à la société et à l’environnement. Nous avons souhaité que cette stratégie annonce un nouveau plan de développement de l’agriculture biologique. Ce Plan Bio devra démontrer notre volonté de fixer un cap clair de développement avec des moyens concrets :
– aides à la certification,
– bonification pour les projets en AB,
– accompagnement des nouvelles pratiques,
– soutien aux animateurs de réseau,
– etc. »
Vidéo : prise de parole de Jérémie Godet

Magali Sautreuil : » Pour soutenir l’agriculture et l’élevage dans un contexte compliqué, le Conseil régional doit agir sur 3 axes :
– favoriser des cultures et pratiques plus économes en eau
– assurer le renouvellement de cette ressource
– garantir son juste partage.
Nous saluons le refus de subventionnement les mégabassines et toute forme d’accaparement de l’eau par quelques personnes. Financer des réserves qui puiseraient dans les cours d’eau ou les nappes n’a pas de sens. Cela viendrait perturber l’équilibre naturel des milieux et du cycle de l’eau. «
Vidéo : prise de parole Magali Sautreuil

Arnaud Jean : » L’accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande est un coup de poignard pour notre agriculture qui augmentera les conteneurs de lait en poudre faisant le tour du monde entrant en concurrence déloyal avec nos éleveurs déjà en difficulté. »
Vidéo : prise de parole Arnaud Jean

Magali Sautreuil : » A l’instar de la victoire de Bourges 2028, nous avons besoin de faire de cette édition un renforcement de ce label, qu’il donne à voir plus fortement encore les valeurs et les démarches qui y sont sous-jacentes. Pour ces Nouvelles Renaissances en 2024, nous souhaitons que la thématique EFFERVERSCENCES permette de croiser les univers, par exemple les relations entre nature et culture. Dans ce beau jardin qu’est le Centre – Val de Loire, nous pourrions soutenir des projets singuliers autour du vivant, en impliquant notamment des associations d’éducation et de protection de l’environnement. «
Vidéo : prise de parole Magali Sautreuil

Delphine Benassy : » Les Nouvelles Renaissances sont, chaque année, l’occasion de mettre en lumière et en mouvement les artistes, les structures culturelles, patrimoniales, mais aussi de faire collaborer les acteurs du tourisme, de la restauration, de l’alimentation de la région. «
Vidéo : prise de parole de Delphine Benassy

Delphine Benassy : » Nous saluons le travail de concertation engagé et la mise en lumière du sujet qui déplace notre regard. à un moment ou une étape de la vie, nous sommes toutes et tous dépendants ou en situation de handicap. Toute la diversité des handicaps doit être prise en compte, qu’ils soient physiques, sensoriels ou psychiques. «
Vidéo : prise de parole de Delphine Benassy

Arnaud Jean : » Tous les quatre ans, pour les Jeux Paralympiques d’été ou d’hiver, un focus important est mis sur la pratique sportive des personnes en situation de handicap. Cette fenêtre de notoriété et de visibilité ne doit pas être une heureuse parenthèse humaniste. Elle doit être un accélérateur de l’inclusion à travers le sport. «
Vidéo : prise de parole Arnaud Jean

  1. Vœu, présenté par Delphine Benassy pour les groupes Ecologie et Solidarité, Communiste et Républicain et Socialiste, Radicaux, Citoyens » Pour un accueil d’urgence digne pour tous et toutes ! « .
    Vidéo : Présentation de Delphine Benassy et débats
    > Vœu adopté !

Octobre 2023

Betsabée Haas : » En 2024, les priorités de notre groupe seront plus que jamais celles qu’indiquent notre nom : la bifurcation écologique et la solidarité. Prise de compétence eau, plan renaturation, Agence régionale énergie-climat, stratégie ESS, tarification sociale dans les cantines des lycées… Et la suite de la COP régionale Centre-Val de Loire, puisque nous n’avons pas attendu le gouvernement ! «

Jérémie Godet : » Il faut souligner l’engagement de la Région Centre-Val de Loire dans les transformations écologiques et sociales en cours. 2024 sera la 1ère année de pleine mise en œuvre de l’Agence Régionale Energie-Climat (AREC). »

Arnaud Jean : » L’éducation populaire est une des réponses. Elle a besoin d’un plus fort soutien des pouvoirs publics pour assurer sa mission de cohésion sociale, d’émancipation pour la paix civile, la solidarité, la démocratie. «

Gaëlle Lahoreau : » Je salue la présentation du rapport de situation 2022-2023 pour l’égalité entre les femmes et les hommes, qui s’inscrit évidemment en cohérence avec la stratégie régionale égalité femmes-hommes adoptée en séance plénière en juin dernier. »

Magali Sautreil : » L’orientation, comme la construction de l’ensemble du parcours de formation, doit favoriser l’émancipation et l’épanouissement de tout un chacun. Les élèves ne doivent pas subir, mais être en mesure de faire des choix qui leur correspondent, en connaissance de cause, et non pas limiter leurs ambitions à cause de déterminismes sociaux ou de difficultés d’apprentissage. «

Delphine Benassy : » Face aux déterminismes, nous pouvons jouer sur deux leviers :
– Garantir à tou-tes l’accès à l’information/découverte de voies professionnelles qui seront essentiels pour construire demain, un monde vivable et où chacun-e se sentira à sa place.
– Lutter contre les représentations, notamment genrées, qui nous enferment dans un rôle social prédéterminé dont nous souhaitons que chacun-e puisse s’extraire. «

Delphine Benassy, à la tribune : » Dans cette Maison de la Culture de Bourges, première en France, symbole de la place prise par les territoires en dehors de Paris et sa région depuis 60 ans dans la rencontre des artistes et des oeuvres avec la population, je vous invite, cher-es collègues, à voter pour engager le soutien plein et entier du Conseil régional à la candidature et à la mise en œuvre du projet de Bourges, Capitale Européenne de la Culture 2028, aux côtés de l’ensemble des partenaires et du CESER. »

Jean-François Bridet : » Il est primordial qu’elle soit véritablement LA candidature bas carbone. Faisons la démonstration qu’il est encore possible d’organiser un grand évènement fédérateur, européen, tout en limitant son impact sur le vivant. Nous souhaitons que cette candidature permette à des artistes, des scientifiques, des activistes de collaborer pour mettre en lumière la beauté, la diversité et l’interconnexion du vivant. »

Pour le SRESRI, nous avons choisi de voter séparément : 10 votes POUR et 2 votes ABSTENTION (LFI)

Karin Fischer : « Le Conseil régional doit être au service de l’enseignement supérieur et de la recherche et de ses missions d’intérêt général : l’émancipation individuelle et collective, le progrès humain, social et écologique pour lequel un haut niveau de connaissances et de qualifications est nécessaire. Cela implique de sortir des logiques de concurrence, du court-termisme, du soutien public direct ou indirect à des entreprises privées qui ont les moyens de développer leur propre recherche et développement. »

Estelle Cochard : » La richesse de notre pays, c’est le haut niveau de qualification global, obtenu justement par de grands efforts pour permettre à toutes et tous d’avoir accès à un haut niveau de formation. J’inclus dans ce haut niveau de formation l’enseignement professionnel, dont nous ne pouvons que déplorer les baisses de moyens régulières des lycées pro. »

Gaëlle Lahoreau : » L’appel à projets « Partenariat Action Recherche Société » permettra l’essor de recherches participatives en accompagnant des projets co-élaborés, co-pilotés et co-réalisés par des laboratoires et associations. Cet appel à projets répond à la demande de participation citoyenne, mais aussi au contexte de défiance vis-à-vis des sciences, à la montée du complotisme, à la désinformation. »

Jean-François Bridet : » La stratégie nationale de réduction puis d’arrêt de l’artificialisation nette des sols ne s’accompagne plus que du chœur des élus qui pleurent la fin de l’ère de la consommation foncière comme seul facteur de développement de leur territoire. Pourtant, cette trajectoire est vitale pour préserver l’avenir des populations humaines. Il s’agit d’ailleurs d’une des rares propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat retenue dans le cadre de la loi Climat et résilience ! «

Christophe Coquin : » L’objectif Zéro Artificialisation Nette est souvent présenté sous l’angle des contraintes, jugées parfois inacceptables, alors qu’il représente aussi des opportunités : revitalisation des centre-bourgs et des cœurs de villes, nouvelles façons d’habiter l’espace… «

Jérémie Godet : » Je voudrais profiter de ce débat sur les aides économiques versées par la Région Centre-Val de Loire pour évoquer de nouveaux outils déclinant le SRDEII « Horizons 2030 », qui doivent permettre d’accompagner la transformation écologique de l’économie et l’économie sociale et solidaire, deux volets de la politique économique régionale qui relèvent directement de ma délégation :
– le CAP transition écologique,
– l’accélérateur des transitions écologiques et sociales,
– le CAP Scic-Scop. »

Aymeric Compain : » Il illustre les limites du cadre qui régissait le précédent SRDEII au regard des défis que devra relever notre Région. Le développement économique ne peut être un objectif en soi s’il n’est pas conditionné à des objectifs construits dans le cadre d’une stratégie de bifurcation écologique de nos modes de production et d’échanges. «

Juin 2023

Betsabée Haas : » Il faut saluer les états Généraux de la Jeunesse qui ont abouti à l’adoption d’un pacte régional. Avec la » Clause d’impact jeunesse « , la Région s’est engagée à étudier les effets de ses politiques pour la jeunesse, à court, moyen et long terme. «

Jérémie Godet : » La transformation écologique de l’économie est fondamentale. Il faut, d’un modèle actuel productiviste, aller vers un modèle beaucoup plus durable qui nous permette d’envisager plus sereinement la vie et les générations futures. »

Magali Sautreuil : » Il faut souligner les choix forts faits en faveur de la mobilité :
– reconventionner pour 10 ans avec la SNCF,
– le déploiement progressif des 32 nouvelles rames Rémi Express,
– le nouvel atelier de maintenance ferroviaire régional,
– la mise en place des bassins de mobilité… «

Christophe Coquin : » Alors que l’inflation contraint les finances régionales, je veux souligner des avancées contenues dans cette première décision modificative :
– gratuité des transports Rémi pour les 15-25 ans le week-end,
– soutien à l’orchestre symphonique de Tours, au Théâtre d’Orléans,
– aide exceptionnelle au Conservatoire d’Espaces Naturels Centre Val-de Loire, … «

Aymeric Compain : » La Région CVL a besoin d’être accompagnée pour faire face à des situations complexes engendrées par l’accélération de l’ouverture à la concurrence dans des Régions limitrophes, qui n’est pas de notre fait mais qui nous impacte. «

Estelle Cochard : » Notre région a pris des compétences qui sont loin d’avoir été entièrement compensées financièrement ou en personnels. Nous avons fixé de nombreux objectifs qui demandent des moyens humains. Nous soutenons le choix des recrutements fait par la majorité. «

Delphine Benassy : » Le budget primitif 2023 a vu une augmentation du budget de la culture de près de 500 000 euros. Ce budget culture n’a jamais été aussi important depuis 2017. «

Aymeric Compain : « Ce plan ne prend pas le problème à la racine. Il faudrait plus de moyens, plus de lits, plus de personnels. La pandémie du COVID-19 avait amené à une unanimité sur l’idée qu’il fallait remettre les moyens dans notre système de santé. Les morts sur les brancards se succèdent comme les promesses non-tenues d’Emmanuel Macron sur le sujet. Il est temps de faire mieux ! »

Magali Sautreuil : « Sans approche fine des territoires, résoudre la pénurie de professionnel-les de santé restera un vœu pieux qui ne résoudra pas les inégalités territoriales, surtout quand certaines mesures se limitent à des actions de communication… »

Jean-François Bridet : « Un Plan d’action Santé ne peut se contenter de courir après les effets sans lutter contre les causes. Il faut penser toutes nos politiques publiques pour éviter de créer les épidémies qui accompagnent l’extractivisme et la société de surconsommation. »

Karin Fischer : « Face à un état qui persiste à privilégier les transports routiers, la gratuité des transports ferroviaires pour les jeunes par la Région CVL est un message fort qui sera suivi, on l’espère, d’un développement de l’offre. »

Christophe Coquin : « Nous sommes fier.es d’être parvenu.es dans un contexte financier compliqué à mettre en place cette gratuité, véritable mesure de solidarité intergénérationnelle fortement attendue par la population. »

Delphine Benassy : « La gratuité est un pas de plus vers un monde solidaire, où les inégalités sont réduites par des mécanismes de redistribution. Cette mesure a vocation à être étendue d’abord au reste de la semaine, puis à d’autres catégories de personnes, notamment les plus démunies. »

Gaëlle Lahoreau : « Je tiens à vous alerter sur les conséquences profondément négatives de la réforme Blanquer sur le pourcentage de filles dans les filières scientifiques en classe de terminale. En à peine 2 ans, ce pourcentage de filles est redescendu en dessous de son niveau de 1994, soit moins de 40 %, alors qu’en 2019, les filles représentaient 48 % des élèves de terminale S. »

Karin Fischer : « L’organisation du travail et la reconnaissance de sa valeur, selon les domaines professionnels, se font inéluctablement au détriment des femmes. L’absence de progrès ces dernières années sur les inégalités salariales, alors qu’une quasi-unanimité se fait jour pour les dénoncer, s’explique : les politiques publiques nationales ne s’attaquent pas aux causes structurelles, systémiques. »

Arnaud Jean : « Il nous faut miser dès aujourd’hui sur la convergence nécessaire de ce rapport sur l’égalité Femmes / Hommes avec notre feuille de route régionale sur le sport comme levier de transformation, là où des déterminismes, inégalités et stéréotypes, notamment de genre, persistent. »

Jean-François Bridet : « Nous ne devons pas aborder la forêt comme une problématique à gérer : elle est une solution. Nous devons nous rendre compte de tous les apports de la forêt . En lui portant attention, c’est à nous-même que nous rendons service. La forêt ne pourra continuer durablement à nous offrir ses bienfaits et richesses que si :
– nous restons attentifs à sa santé,
– nous l’accompagnons dans son adaptation climatique,
– nous cohabitons avec compréhension avec tous ses habitants non-humains. »

Betsabée Haas : « La forêt stocke la pluie et la filtre pour la débarrasser des pollutions mais elle la crée aussi. Les forêts sont des microclimats de fraicheur et d’humidité qui, par un effet de condensation, font retomber les nuages chargés de pluie. Notre société a un enjeu fort à améliorer la qualité d’absorption des sols, à augmenter les espaces de fraicheur, à planter des haies forestières… pour briser le ruissellement. »

Jérémie Godet : « Au delà du risque incendie, la Région, du fait de son chef-de-filât sur les questions climatiques, doit mener des études systémiques sur la gestion des risques liés au dérèglement climatique. »

  1. Vœu 1, présenté par Betsabée Haas pour les groupes Ecologie et Solidarité et Communiste et Républicain, « Menaces, attaques et attentats causés par la haine de l’autre… Il est temps de réagir !« .
    > Vœu adopté !

Avril 2023

Contrat de plan régional de développement des formations et de l’orientation professionnelles.

Karin Fischer : » Transformer l’ensemble de l’appareil de formation pour la bifurcation écologique est un impératif. La formation doit se penser dans le sens du progrès humain, social et écologique, elle n’est pas un simple outil pour accompagner les crises ou servir les besoins économiques à court terme.
Il s’agit de mieux accompagner les personnes en recherche de formation et d’emploi ou en reconversion professionnelle, dans un objectif d’épanouissement personnel et social, et donc vers un travail choisi et non-subi. La question des métiers en tension, évoquée dans ce document, est une question de condition de travail et de rémunération au moins autant et souvent davantage que de formation. «

Estelle Cochard : » Nous devons sortir de la logique de marché et mettre en place une politique de formation cohérente, dans un mouvement de planification de l’économie au service des besoins réels des personnes et respectueuse de l’écologie. Nous devons développer davantage un travail collaboratif de proximité afin d’organiser une planification de l’économie, qui devra petit à petit prendre le pas sur des lois du marché antisociales et catastrophiques écologiquement. «

Jérémie Godet : » La crise énergétique et écologique doit être traitée de façon systémique, en changeant de modèle économique : réorienter les cartes de formations vers une économie non productiviste et socialement juste, renforcer les filières professionnelles dites « vertes » et verdir les autres. «

Jean-François Bridet, à la tribune : » En préparation des Assises de l’Eau, cette communication est le résultat d’un travail important de collecte d’informations et de synthèse de nombreuses données issues de contextes locaux. Le but est de construire un socle de connaissance et un état des lieux objectif qui soient, à peu près, incontestable.
Ce doit être une base commune qui fasse consensus.
Chaque usager peut avoir tendance à minimiser son impact sur les ressources et les milieux. Il est donc important qu’il y ait une forme d’arbitrage qui dise la réalité des choses pour reprendre les débats et aller vers les solutions. «

Betsabée Haas : » Le dernier rapport interministériel est très clair : seul un changement radical de nos pratiques permettra de répondre au premier besoin vital, celui d’avoir une eau potable de qualité !
Le CESE (Conseil économique Social et Environnemental) vient de préconiser d’interdire les subventions publiques à tous les projets de méga-bassines, notamment celles qui sont alimentées par pompage dans la nappe phréatique.
On pensait rupture d’énergie et on risque rupture d’approvisionnement en eau ET en énergie, nos centrales nucléaires étant de grandes consommatrices d’eau, n’en déplaisent à ceux qui disent que l’eau n’est pas consommée car elle n’est pas évaporée. «

Jérémie Godet : » Le jour de la présentation du plan Eau par Emmanuel Macron, il annonçait devant le congrès de la FNSEA sa volonté de revenir sur l’interdiction du S-métolachlore, herbicide hautement toxique responsable d’une pollution généralisée des nappes phréatiques et des captages d’eau qui nous approvisionnent en eau potable. C’est tellement insupportable et dissonant que ça en devient inaudible ! «

Estelle Cochard : » La Stratégie Touristique Régionale s’inscrit dans la continuité des mandatures précédentes. Notre région Centre – Val de Loire offre une diversité de destinations où nature et culture se rencontrent en permanence… «

Magali Sautreuil : » Nous devons soutenir le tourisme social et solidaire. Il a pour singularité de ne pas se focaliser uniquement sur ses retombées économiques, mais d’être surtout un moyen d’épanouissement personnel et collectif. Il s’inscrit dans le respect du droit aux vacances pour tou·te·s, sans discrimination, contribuant ainsi à la lutte contre les inégalités et l’exclusion, à la cohésion sociale, à la démocratisation du tourisme et des loisirs. «

Jean-François Bridet : » Les Parcs Naturels Régionaux sont de formidables territoires touristiques où s’inventent collectivement des modes de vies et de développement respectueux des paysages, de l’histoire, des humains et de leurs activités. La pédagogie nécessaire au respect et au maintien des éléments constituant une biodiversité riche n’est pas toujours transmise aux consommateurs du tourisme de nature, nous devons nous améliorer à ce sujet.
77 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur du tourisme en France étaient, en 2021, issues des mobilités, il y a donc un véritable enjeu à développer des solutions de transport permettant aux touristes de ne pas utiliser leur voiture. «

Jérémie Godet, à la tribune : » Nous réaffirmons l’intérêt et le soutien de la Région à a Vie Associative. On est dans la continuité de ce qui se fait depuis des années, notamment le dispositif Cap Asso qui est devenu emblématique pour la Région. Ce rapport est issu d’un travail important et fourni. On a reçu de nombreuses contributions venues du mouvement associatif, du CESER (Conseil économique Social et Environnemental Régional) et du CRJ (Conseil Régional de la Jeunesse).
Ce rapport insiste sur la notion d’engagement, c’est un des nœuds de la vie associative. Les associations ont un rôle essentiel dans la cohésion sociale, la vie citoyenne, le parcours d’habitants de la région Centre Val de Loire. Et, par leur objet varié, elles jouent aussi un rôle essentiel pour initier et accompagner la transition écologique. «

Karin Fischer : » La démocratie demande à la fois des institutions qui font vivre la démocratie représentative, des corps intermédiaires tels les syndicats et des espaces d’engagements tels les associations où s’organisent quotidiennement des projets collectifs et des contrepouvoirs. «

Delphine Benassy : » Le modèle associatif répond à plusieurs enjeux d’intérêt général : générateur de lien social, apprentissage du débat, de la prise de décision collective donc de la démocratie, de la conduite de projets et créateur d’activités d’utilité sociale… «

Aymeric Compain : « La liberté associative ne peut exister sans la possibilité pour les citoyens de libérer du temps pour agir. La protection et l’élargissement de cette liberté est liée à la lutte pour la réduction du temps de travail, la lutte entre le temps contraint et libre, marchand et non-marchand. »

  1. Vœu 1, présenté par Jean-François Bridet pour les groupes Communiste et Républicain et Ecologie et Solidarité, » Non à la privatisation de la RN 154 entre Dreux et Allaines ! Oui à l’examen sérieux de l’alternative MOB 28 « .
    > Vœu rejeté !
  2. Vœu 2, présenté par Betsabée Haas pour les groupes Ecologie et Solidarité et Communiste et Républicain, » L’Etat ne doit pas abandonner l’agriculture biologique « .
    > Vœu adopté !

Février 2023

Jérémie Godet, à la tribune : « Cette nouvelle AREC viendra répondre à trois objectifs majeurs :
– Massifier la transition énergétique pour tous sur tout le territoire ;
– Accompagner le déploiement des politiques publiques ;
– Constituer un tiers de confiance, fédérateur, reconnu par tous.
Dans un premier temps, elle travaillera sur 3 axes prioritaires :
– Observation, évaluation et pilotage ;
– Sobriété, rénovation et efficacité énergétique ;
– Production d’énergies renouvelables et de récupération. «

Betsabée Haas : » La rénovation énergétique des bâtiments est primordiale, aussi bien en matière écologique que sociale. L’augmentation du coût de l’énergie impacte en premier lieu les personnes les plus précaires et les entreprises les plus fragiles. Nous devons radicalement changer d’orientation, parier sur la sobriété et développer des énergies à impact minimal pour la planète, et notamment en terme de matériaux et de déchets, qui ne sont pas toujours bien pris en compte. «

Jean-François Bridet : » L’impact sur la biodiversité préexistante sera pris en compte dès la conception des projets. L’exigence de protection de la biodiversité ne doit plus jamais être balayée d’un revers de main pour des questions de rentabilité économique ! «

Arnaud Jean : » La question de la crise énergétique et écologique doit être traitée de façon systémique : par la mise en place de politiques publiques volontaires, et non pas par une culpabilisation à outrance des individus. »

Gaëlle Lahoreau, à la tribune : » La Charte de la participation citoyenne est la première pierre du lancement de ce deuxième Acte de la Démocratie Permanente. Nous pensons qu’il faut pouvoir redonner de la capacité d’agir à nos concitoyens. Participer à la construction des politiques publiques, c’est permettre aux citoyens très concrètement de changer leur vie.
Elle vise la mise en place d’outils de co-construction, d’interpellation, de participation pour :
– redonner confiance dans nos institutions ;
– permettre le travail des élus ;
– la contribution, l’action citoyenne. «

Arnaud Jean : » La Région a fort à gagner à être sur le terrain un partenaire du réseau des acteurs engagés et capables de mobiliser : les citoyen·nes, les élu·es locaux·ales, les associations, les tiers-lieux, les collectifs militants… «

Aymeric Compain : » Croire en l’idéal républicain et en démocratique, c’est mettre tout en œuvre pour permettre la participation et l’implication des citoyens dans la chose politique, à la fois dans les processus de décision, dans leur application et dans leur évaluation. Le préalable à la participation citoyenne autour et dans les institutions est de rendre ces institutions et le processus de décision visible et accessible à toutes et à tous. Le groupe Ecologie et Solidarité propose que sa première application concrète soit une révision du règlement intérieur du Conseil régional afin de supprimer le huis clos de la Commission permanente. «

Karin Fischer : » La Région agit pour élargir la gratuité des transports aux étudiants des formations sanitaires et sociales. à terme, nous nous sommes engagés à l’étendre à l’ensemble des jeunes de la région. Le déploiement des résidences professionnelles de santé facilitera l’hébergement des stages. Le Conseil régional travaille à renforcer l’accompagnement des stages et la connaissance des droits sociaux. Une partie du problème des stages réside dans l’absence de rémunération. La Région intervient à la hauteur de ses moyens, mais il est plus que temps que l’état reconnaisse enfin financièrement la contribution des stagiaires dans ces filières. «

Delphine Benassy : » En cette période où le manque de sens de tant d’emplois est questionné, la grande humanité et l’utilité sociale des métiers du secteur sanitaire et social constituent une force et un atout pour encourager les jeunes à s’y engager ! «

Jérémie Godet, à la tribune : » Le combat continue au cas par cas et à l’échelle locale. Il continue également à l’échelle de la collectivité pour ancrer plus encore la Région comme un appui pour les acteurs territoriaux sur nos priorités : la prévention, le réemploi et le recyclage. Il va de soi qu’aucune UVE (Unité de Valorisation énergétique) ne sera financée avec notre accord par la Région. Tous les projets acceptés par l’état ne seront pas, pour nous, acceptables. Nous aurons l’occasion de le signifier dans les avis rendus à l’état dans le cadre des procédures d’autorisation de construction de sites et dans le cadre des combats locaux avec les collectifs éventuellement constitués. «

Estelle Cochard : » Les déchets c’est un peu comme les pesticides : tout le monde dit qu’il fait très attention et qu’il diminue mais à la fin… ça augmente encore ! Notre Région ne fait pas exception, malgré les plans et les objectifs de réduction des déchets. Et on voit bien toute l’importance pour notre Région de se reconcentrer sur son rôle de cheffe de file pour la planification de la prévention et de la gestion des déchets. La réponse à la surproduction de déchets n’est pas que technique, elle est comportementale. Nous devons tous collectivement nous engager dans la transition de nos modes de consommation. «

Gaëlle Lahoreau : » Sur beaucoup de sujets, mais notamment sur celui des déchets, la question démocratique est essentielle, car on ne pourra pas transformer les comportements, les procédés techniques et les habitudes qui en découlent sans l’adhésion et la participation de tout·es. «

  1. Vœu 1, présenté par Gaëlle Lahoreau pour le groupe Ecologie et Solidarité, » Pour une allocation d’études universelles « .
    > Vœu adopté !
  2. Vœu 2, présenté par Betsabée Haas pour les groupes Ecologie et Solidarité et Communiste et Républicain, « Pour une reconnaissance des victimes du chlordécone aux Antilles ».
    > Vœu adopté !

Décembre 2022

Betsabée Haas : « Alors que les collectivités se retrouvent face à des choix difficiles, la Région Centre – Val de Loire protège les citoyen·nes en répondant à l’urgence climatique et sociale. Notre boussole reste la juste distribution des richesses et la protection du patrimoine naturel pour les générations futures. Notre majorité refuse de faire porter le coût de l’inaction de l’Etat aux habitant·es. Elle refuse de baisser les bras face à la montée de l’extrême droite et face aux renoncements de certains politiques qui s’en accommodent. »

Arnaud Jean : « La jeunesse est au cœur de nos engagements et choix budgétaires : la gratuité des transports scolaires notamment, qui n’existe pas dans les autres Régions, est maintenue en Centre – Val de Loire en 2023. Prochaine étape : la gratuité des transports Rémi pour les 16 – 25 ans. »

Delphine Benassy : » Nous augmentons le budget de la culture pour accompagner nos équipements culturels face aux enjeux : transformer les pratiques et organisations, soutenir les équipes artistiques régionales, permettre aux habitant·es d’exercer leurs droits culturels. »

Jérémie Godet : » Transitions écologiques et énergétiques sont des priorités de la région Centre Val de Loire. Elles viennent infuser toutes nos politiques publiques. »

AMENDEMENTS :
1 – Nous souhaitons la fin du financement des écoles de productions, dans lesquelles les jeunes sont essentiellement mis à la disposition des entreprises, sans être rémunérés et avec bien trop peu d’enseignement général. Nous préférons investir dans les lycées professionnels publics !
> Rejeté.
2 – Nous proposons de supprimer les 900 000 euros de crédit à l’aéroport de Tours. Plus que jamais après le rapport rendu en 2022 par la chambre régionale des comptes, il est nécessaire de débattre de l’opportunité de continuer à y financer indirectement un transport low cost de passagers.
> Rejeté.

Aymeric Compain : » L’impact écologique et énergétique du numérique et ses infrastructures doit être pris en compte et corrigé quand nécessaire. Il est de notre responsabilité, en tant que collectivité publique, d’organiser la transition numérique. »

Christophe Coquin : » L’ampleur du phénomène de la transition numérique rend d’autant plus importante la nécessité que les citoyens organisent cette transition. Nous veillerons à ne pas nous faire aveugler par une certaine ébriété numérique. Ne pas soutenir les usages inutiles, les modes de production dispendieux, soutenir au contraire des usages sobres, des matériels et logiciels moins énergivores, des appareils plus rustiques s’il le faut, doit être le sens de notre intervention. »

Betsabée Haas : » Nous devons favoriser l’adaptabilité, la réparabilité et la reconditionnabilité des matériels numériques. Ces objets peuvent être utiles pour leur développement infini n’est pas soutenable pour la planète. «

Delphine Benassy : » La création artistique a, tout à la fois, ces fonctions d’introspection, d’inspiration, de capacité à nous projeter collectivement vers l’avenir. Nous devons élaborer une nouvelle forme d’attractivité du territoire régional et de nos sites culturels et touristiques, construite avec les habitant-es et mettant en avant une offre pluridisciplinaire de qualité, innovante, créatrice, respectueuse de l’environnement en favorisant notamment la création contemporaine. «

Karin Fischer : » Les filières professionnelles publiques sont les seules à même de proposer une formation à la fois citoyenne et professionnelle. Elles sont les mieux placées pour porter à la fois la bifurcation écologique et la capacité d’adaptation professionnelle nécessaire dans un monde du travail en pleine mutation. La poursuite d’études après un bac pro, notamment en BTS, doit être renforcée et encouragée : elle correspond aux aspirations des jeunes. Pour cela, l’Etat doit remédier au manque de places dans les filières d’enseignement supérieur. «

Jean-François Bridet : » Une politique volontariste puissante devra accompagner cet indispensable mouvement d’éloignement du productivisme et de l’extractivisme, en formant les jeunes femmes et les jeunes hommes aux métiers porteurs d’épanouissement personnel, d’utilité sociale et environnementale. »

Estelle Cochard : » Nous rappelons l’impératif de formation des jeunes à l’économie de demain, en matière énergétique, de génie écologique, d’écologie industrielle territoriale ou d’économie circulaire… Ce n’est pas encore assez visible dans cette carte des formations 2023. Nous proposons d’intégrer les enjeux de transformation écologique dans toutes les formations professionnelles financées par la Région. «

Arnaud Jean : « Coupe du monde de rugby 2023 & Jeux Olympiques et paralympiques 2024. Il faut que ces manifestations laissent un véritable héritage, qu’elles soient des vecteurs d’égalité et d’accès à la pratique sportive, notamment pour les habitant-es de notre région qui en sont éloignés. Tous les publics de la Région doivent bénéficier de l’action régionale en 2023. Je note positivement l’articulation de la culture et du sport, cette hybridation est un formidable atout d’éducation et d’émancipation. »

Karin Fischer : » Il nous appartient de soutenir le tissu associatif français extraordinaire, qui fait vivre une pratique sportive permettant aux femmes et aux hommes de s’épanouir, de se dépasser, de vivre en bonne santé, de s’investir dans la vie sociale. »

Betsabée Haas : » Nous devons garantir les dimensions émancipatrices, mobilisatrices et inclusives du sport, développer l’accès aux activités sportives, au handisport et au sport adapté. Cela passe notamment par un état des lieux de l’accessibilité des enceintes sportives et la facilitation de la création de sections intégrées aux clubs existants. «

Schéma de Promotion des Achats publics Socialement et Ecologiquement Responsables

Jérémie Godet : » La Région a le devoir d’agir en réalisant des achats responsables qui ne s’intéressent pas qu’à la seule valeur cardinale du marché, le prix, mais qui s’intéressent surtout à la valeur écologique et sociale de ce que nous achetons. Nous déplorons tout de même l’absence, dans ce SPASER, de l’interdiction d’accès aux marchés et aux subventions publiques à tous les opérateurs et entreprises ayant des activités dans les paradis fiscaux, que nous avions demandée l’année dernière. «

  1. Vœu 1, présenté par Arnaud Jean pour les groupes Ecologie et Solidarité, Socialiste, Radicaux et Citoyens et Communiste et Républicain, » Pour le respect de la dignité et des droits fondamentaux des personnes exilées « .
    > Vœu adopté !
  2. Vœu 2, présenté Karin Fischer pour les groupes Ecologie et Solidarité et Communiste et Républicain, » Soutien aux lycées professionnels « .
    > Vœu rejeté

Novembre 2022

Jérémie Godet : « Il nous faut un outil lisible pour répondre aux besoins de la population qui subit de plein fouet la crise énergétique et climatique. Ne nous contentons pas de « passer l’hiver » ! Nous savons que la crise énergétique actuelle n’est pas que liée au contexte géopolitique. C’est l’occasion d’accélérer la transition écologique, climatique et énergétique, et au premier plan, la transformation thermique. »

Charles Fournier : « Il faut mettre en place une réelle planification au niveau national. La Région Centre – Val de Loire a besoin de plus de ressources. Nous avons besoin de changer de méthodes et d’outils. La création de l’Agence Régionale de l’Energie et du Climat, l’AREC, se range dans ce mouvement. »

Arnaud Jean : « Les Etats Généraux ont démontré le désir des jeunes de s’engager pour leur avenir, de s’investir dans de nombreux projets pour eux-mêmes et pour les autres. Les jeunes affirment leur volonté d’agir face aux défis majeurs du réchauffement climatique, de la précarité croissante, de la transformation de l’économie, de citoyenneté ou encore de lutte contre l’exclusion et les inégalités. »

Magali Sautreil : « Les mobilités sont au coeur des préoccupations de la jeunesse. Ce pacte annonce une première étape de la gratuité des transports pour les 18 – 25 ans en Région Centre – Val de Loire et le renforcement de l’offre de transports, cependant difficile sans aide de l’Etat. »

Pour le SRDEII, nous avons choisi de voter séparément : 10 votes POUR et 2 votes ABSTENTION (LFI)

Christophe Coquin : « Nous avons fait des avancées importantes sur la conditionnalité écologique des aides économiques, mais force est de constater que le SRDEII est encore bien trop dépourvu en matière de conditionnalité sociale. »

Aymeric Compain : « Dialogue social, égalité Femmes/Hommes, discriminations, emploi durable, évasion fiscale. Nous sommes inquiets de ne pas voir plus d’ambition dans les exigences demandées aux entreprises aidées par la Région. »

Betsabée Haas : « Pour les libéraux, un bon budget, c’est la socialisation des pertes et la privatisation des profits. Pour nous, un bon budget donne des moyens à nos idéaux : solidarité entre territoire, lutte contre la précarité, économie de proximité respectueuse des humains et du vivant… »

Gaëlle Lahoreau : « Nos lignes ferroviaires se trouvent dans un état préoccupant. Nous devons investir davantage dans la réhabilitation et le développement de nos lignes. Il est temps pour l’Etat de déclarer l’état d’urgence ferroviaire. »

Jérémie Godet : « Nous avons obtenu que les crédits pour la transition écologique doublent, 160 millions d’euros investis par la Région pour réduire les gaz à effet de serre, mettre en place la rénovation énergétique des logements sociaux, préserver et restaurer la biodiversité… »

Jean-François Bridet : « La nouvelle compétence régionale de préservation des espaces de biodiversité Natura 2000 et nos compétences en aménagement nous permettront d’accompagner les projets des collectivités dans la sobriété foncière et remplir nos engagements zéro artificialisation des sols d’ici 2050. »

Karin Fischer : « Le Conseil régional Centre – Val de Loire a la responsabilité et le devoir d’intervenir pour lutter contre ces inégalités, qu’il s’agisse de son rôle en tant qu’employeur ou des politiques publiques régionales qui peuvent être mises en œuvre. La Région et ses services ne sont pas épargnés par la persistance des inégalités entre femmes et hommes. On peut évoquer : inégalité de salaire, répartition genré de métiers, sur-représentation du temps partiel, départ à la retraite plus tardif… »

Estelle Cochard : « La lutte pour les inégalités Femmes / Hommes passe par le droit à la santé. Les représentations genrées jouent sur l’attitude des patient-es, praticien-nes et chercheur-ses : sous-diagnostic, étude exclusivement des sujets masculins, moindre préoccupation des maladies féminines… »

Fonds Européen agricole pour le développement rural

Betsabée Haas : « Le soutien à l’agriculture biologique dans le cadre du FEADER ne dépendra plus de la Région. L’Etat mettra-t-il des crédits suffisants pour soutenir non seulement la conversion mais aussi le maintien en agriculture biologique? Alors que l’effondrement de la démographie paysanne s’accélère, la réforme de la PAC continue à encourager l’agrandissement des exploitations à l’aide de paiements à l’hectare. Plus les exploitations sont grosses, plus elles touchent de subventions publiques. »

Delphine Benassy : « Nous n’acceptons pas que des coopératives agro-industrielles puissent faire main basse sur la ressource en eau, un bien commun, dans le but de prolonger un mode de production polluant et destructeur du vivant. »

  1. Vœu 1, présenté par Jérémie Godet pour les groupes Ecologie et Solidarité et Communiste et Républicain, « Non à l’extension de la mégaporcherie de Feusines-Pérassay ».
    Vœu rejeté.
  2. Vœu 2, présenté Karin Fischer pour les groupes Ecologie et Solidarité et Communiste et Républicain, « Pour la taxation des superprofits ».
    Vœu adopté !

Juin - Juillet 2022

« BILAN des aides économiques 2021 et Rapport sur le futur SRDEII et nouveaux outils »

Jérémie Godet : « Le nouveau schéma régional de développement économique devra être en accord avec la déclaration d’urgence climatique et sociale que nous avons adoptée au mois de décembre dernier ! »

Aymeric Compain : « Il est nécessaire de faire tomber un certain nombre de stéréotypes de genre : être artisan, mécanicien, peintre ou tailleur de pierre n’est pas l’apanage de la gente masculine. Lorsque l’économie est au service de l’humanité, et non l’inverse, le travail nécessaire pour produire et distribuer les ressources est vecteur d’émancipation collective. »

Delphine Benassy, à la tribune pour la présentation du rapport : « L’art et la culture répondent au besoin que nous avons de penser le monde et ses évolutions, de construire des imaginaires collectifs, créer du débat, nous réunir, faire société et porter l’identité de notre territoire dans sa diversité. »

Arnaud Jean : » Les jeunes de notre région sont prêts à s’engager pour la culture, composante essentielle de leur émancipation. »

« Convention TER 2022-2032 et rapport Nouvelles Mobilités »

Magali Sautreuil : « La Région doit garantir l’accès de tou-tes à une offre de transport publique de qualité, multimodale et facile d’utilisation, sans discontinuité de parcours. Mais elle doit lutter contre les mobilité contraintes ! »

Gaëlle Lahoreau : « La relance de comité dans chaque bassin permettra une véritable concertation sur l’organisation des mobilités avec les usagers, les associations, les organisations syndicales et pour développer le service qualitativement et quantitativement. »

Karin Fischer : « Nous continuerons à porter nationalement et régionalement le refus de toute mise en concurrence et l’exigence du retour à une SNCF réunifiée et 100% publique. »

Jean-François Bridet : « Le SRADDET adopté précédemment par la Région Centre – Val de Loire fixe un objectif clair en matière d’artificialisation : diviser par deux la consommation d’espaces agricoles, naturels et forestiers d’ici 2025, et tendre vers un solde zéro à l’échelle régionale en 2040. L’enjeu fondamental, c’est la désartificialisation des esprits et des activités pour nous réconcilier avec nos sols et les autres formes du vivant, seule solution pour maintenir vivable le milieu terrestre qui nous a vu naître. »

Jérémie Godet : « Les problèmes de déchets ne sont pas une fatalité, mais une opportunité de changement de pratique de consommation, de solutions innovantes et d’emplois non délocalisables. »

Delphine Benassy : « Nous sommes plutôt satisfait de l’évolution de ces conventions, avec une priorisation accrue des sujets traités autour des enjeux essentiels et notamment de transformation écologique et solidaire de notre société. »

Estelle Cochard : « Notre groupe approuve cette volonté de mise en synergie des actions des collectivités, et notamment concernant les engagements d’approvisionnement en bio et local pour la restauration collective. Il faut garantir une alimentation plus saine pour les jeunes. »

Betsabée Haas : « Nous aimerions qu’une exigence accrue en matière de développement de l’énergie renouvelable se trouve dans les conventions départementales, afin de porter haut et fort notre volonté d’assurer un futur viable aux générations futures. »

Charles Fournier : « L’écologie interroge notre manière de vivre : comment nous consommons et nous nous déplaçons, comment nous organisons l’activité économique. La Région soutient la relocalisation et la transformation écologique, c’est un virage qu’il faut continuer à prendre. »

Gaëlle Lahoreau : « En 2021, à l’initiative de Charles Fournier, notre Région est devenue la 2ème Région française à se déclarer en « état d’urgence climatique et sociale ». Nous ne manquerons pas d’agir en conséquence sur la suite du mandat. »

Arnaud Jean : « Malgré les crises, la Région maintient le cap de l’urgence climatique et sociale, grâce à cette décision modificative du budget. »

« Contrat de plan Interrégional État – Régions Loire »

Jean-François Bridet, à la tribune pour la présentation du rapport.

Adopté !

La session s’est terminée sur des mots de remerciements de Charles Fournier aux collègues régionaux et aux services qui l’ont accompagné ces dernières années. Élu député de la première circonscription d’Indre-et-Loire, à Tours, il laisse sa vice-présidence à Jérémie Godet, élu pour lui succéder.

  1. Estelle Cochard a présenté un vœu du groupe, avec le soutien des groupes « Socialistes, Radicaux et Citoyens » et « Communistes et Républicains » pour « la stricte réglementation en Europe des nouveaux OGM ». Vœu adopté malgré l’opposition des droites (les Républicains, les représentants de la majorité présidentielle et le RN).
  2. Jérémie Godet a ensuite présenté le vœu du groupe et des deux autres groupes de la majorité en « Soutien à la ligne ferroviaire historique Paris-Orléans-Limoges-Toulouse » (POLT). Vœu adopté à l’unanimité !

Mai 2022

Acte II du PACTE Régional Santé

Jérémie Godet : « C’est avec une volonté réaffirmée que nous voterons ce rapport, qui aura vite un impact sur la vie des habitants. Malgré l’abandon de l’Etat du service public de santé, nous sommes fiers que la Région s’implique activement. Par ailleurs, je ne comprends pas l’entêtement de la mairie Orléans dans le projet de partenariat avec la fac de médecine de Zagreb… Décidément, même en matière d’#EnseignementSupérieur, la droite fait le choix des privatisations et des délocalisations ! »
Intervention complète : https://youtu.be/rUhWE0Z9OU4

Estelle Cochard : « Il faut augmenter les quotas des formations sanitaires & sociales ! Nous y travaillons activement mais, malgré des progrès, ils restent insuffisants. Nous devons mieux travailler avec l’#ARS pour trouver des solutions durables pour notre région. »
Intervention complète : https://youtu.be/JkP0e-M8OAg

Arnaud Jean : « La pratique sportive ce n’est pas juste de la sueur et des sourires : c’est un vrai enjeu républicain. Elle doit être synonyme d’égalité, d’inclusion et de lutte contre les discriminations. Elle doit contribuer à faire société. »
Intervention complète : https://youtu.be/42q8zurH0Dc

Delphine Benassy : « Nos équipements sportifs doivent atteindre un équilibre complexe : Etre des leviers d’égalité Répondre aux enjeux du climat, de la biodiversité et de la santé Respecter un budget contraint. Tel est le défi de notre mandat ! «
Intervention complète : https://youtu.be/JdC-9iW5VEI

Magali Sautreuil : « Accompagnons les acteurs du sport pour réduire l’impact environnemental : accompagnement humain, technique, financier, formation des pros et bénévoles, sensibilisation des pratiquants et spectateurs… Pour un écosystème sportif responsable ! »
Intervention complète : https://youtu.be/xWYIpyMmatc

Charles Fournier : « Nous nous félicitons de ce rapport La Région accompagnera 8 projets pour 1/ proposer des emplois à durée indéterminée à temps choisi 2/ tout en développant des activités qui répondront aux besoins du territoire ! »
Intervention complète : https://youtu.be/syPgIA3Y72Q

Karin Fischer : « Oui au soutien de la région ! L’asso ATD Quart Monde France a démontré que ce projet est humainement bénéfique et économiquement positif. Son coût est bien moindre que le coût humain et financier du chômage lui-même ! »
Intervention complète : https://youtu.be/sjg1KG3REKs

Christophe Coquin : « Profitons-en pour évoquer une autre mesure qui transformera notre économie : le Revenu de Transition Ecologique & Social #RTES. Et notre majorité régionale a bien l’intention de l’expérimenter dans cette mandature ! «
Intervention complète : https://youtu.be/N6279MaLxLc

Charles Fournier : « Faisons évoluer et renforçons nos mesures pour la vie associative : favoriser le bénévolat, la mise en réseau, la reconnaissance du salariat… Oui, l’enjeu est aussi de reconnaître l’importance de la vie associative dans notre pays. »
Intervention complète : https://youtu.be/YJJtTRzS7Mg

Gaëlle Lahoreau : « Faire vivre une démocratie permanente passe aussi par le fait de permettre aux habitants de notre Région de se regrouper, de partager des valeurs et d’agir. Les associations font vivre au quotidien cette vie citoyenne et de façon plus générale, l’engagement. »
Intervention complète : https://youtu.be/rzYWoApoy9M

Jean-François Bridet : « Encore une fois c’est le monde associatif qui donne toute sa force au leitmotiv #NATURE et #CULTURE . La Région pérennise et consolide leur action depuis de nombreuses années grâce aux #ConventionsVertes. »
Intervention complète : https://youtu.be/kgf5fRK3FMs

Aymeric Compain : « Le modèle socio-économique du monde associatif est en crise. Et les conséquences sont funestes. Pour les salariés, pas de financement durable = pas d’emploi durable ! Nous défendons l’idée de financements stables libérés d’une politique marchande. »
Intervention complète : https://youtu.be/q2KYdLwbWb4

Gaëlle Lahoreau : « Notre groupe est fier de porter cette charte de déontologie et d’éthique, la 1ère du genre. Le niveau de confiance des habitants envers les élus régionaux est de 54 %. Nous refusons de rester bras croisés face à une telle défiance ! »
Intervention complète : https://youtu.be/naMlO2OXl0Q

Jérémie Godet : « Cette charte était un engagement pris lors de notre campagne Un Nouveau Souffle. Et parce que le sujet est plus vaste encore que la déontologie des élus, nous nous engageons aussi à produire une charte de participation citoyenne. »
Intervention complète : https://youtu.be/ebZDHi10Dtk

Betsabée Haas : « Cette charte affirme aussi la démocratie permanente initiée par Charles Fournier. Perpétuons le pouvoir d’agir des habitants, donnons à faire et non à déléguer! Osons l’innovation démocratique pour réconcilier les citoyens avec leurs élus. »
Intervention complète : https://youtu.be/LSOGFQhz29c

  1. Estelle Cochard a présenté le vœu du groupe pour « un grand plan pour la santé mentale et le renforcement des moyens en psychiatrie ». Voeu adopté ! (malgré les votes contre et d’abstention de la droite… )
    Découvrez le voeu adopté
  1. Magali Sautreuil a ensuite présenté le vœu du groupe pour « Garantir l’efficacité de la réglementation européenne sur les substances chimiques dangereuses ». Texte voté ! (Mais devinez quoi… Toujours malgré les votes contre et d’abstention de la droite ! )
    Découvrez le texte voté

Février 2022

Jérémie Godet : « Dans cette affaire, la région ne fera pas partie des problèmes, elle fera partie des solutions ! »
Intervention complète : https://youtu.be/Nra095bGNo0

Karin Fischer : « 2 conditions de réussite : la construction d’une synergie forte entre la formation des médecins et celles du paramédical et la facilitation des stages »
Intervention complète : https://youtu.be/QaRk7TxYFyQ

Jean-François Bridet : « Au sein de la pénurie de médecins, la pénurie de psychiatres est plus frappante encore. Et, dans le même temps, on apprend que l’ARS a décidé de passer de 204 à 120 lits à Tours, là où en manque déjà ! »
Intervention complète : https://youtu.be/ZrSxhbTJ_m4

Charles Fournier : « OUI a la formation de médecins à Orléans, mais NON au piège mortifère de la compétition entre #Tours et #Orléans ! Engageons la coopération, pour une université bi-site efficace plutôt que deux pôles de formation faibles. »
Intervention complète : https://youtu.be/8h97XXNcZgU

Estelle Cochard : « Nous servons 9 millions de repas par an dans les lycées de la région ! Agir là-dessus, c’est assurer une alimentation saine pour les jeunes et assurer des commandes auprès des agriculteurs ! »
Intervention complète : https://youtu.be/lCB-FfQJYr0

Arnaud Jean : « La lutte contre le gaspillage alimentaire, la valorisation des biodéchets… La volonté politique de la région est réelle ! D’ailleurs de nombreuses initiatives existent (comme les #Cycloposteurs, le #photogrammage) et doivent nous inspirer. »
Intervention complète : https://youtu.be/bbE3nyqQqgQ

Karin Fischer : « Manger à la cantine devrait être possible pour tout le monde ! On s’est battus pour, et ce sera une grande mesure de cette mandature : la tarification sociale des cantines des lycées. Une avancée à la fois sanitaire et sociale. »
Intervention complète : https://youtu.be/ESd-RkNaV7Q

Charles Fournier : « Ce Contrat 2021-27 est essentiel pour donner une vision, créer de la confiance, planifier les transformations nécessaires. Il doit éviter le « catalogue de projets » et portera la cohérence de nos interventions. »
Intervention complète : https://youtu.be/7J1SgvzOtsQ

Magali Sautreuil : « Nous actons ici des engagements essentiels pour la protection de l’environnement ! Et en partenariat avec l’État, les Agences de l’Eau, l’Agence Régionale Biodiversité, le dispositif Territoires engagés pour la nature, Plan Loire Grandeur Nature… »
Intervention complète : https://youtu.be/ij-5t2-slQo

Delphine Benassy : « Au delà d’un programme touristique, de la relation forte entre nature et culture, c’est aussi l’occasion pour les habitants de se réapproprier les richesses du territoire. Vive les rencontres inattendues ! »
Intervention complète : https://youtu.be/YfWofnN7IUM

Betsabée Haas : « Le jardin doit être un lieu d’expression, de culture, de rencontres, de lien, d’insertion, de santé, de diversité, d’intégration, d’apprentissage, de transmission, de créativité & de médiation culturelle. »
Intervention complète : https://youtu.be/G3eEmSuNtPk

Christophe Coquin : « Un des objectifs est de faire sens. Autour de la diversité de nos histoires, de nos points de vue, de nos pratiques culturelles et sociales… Ce sont ces diversités dans un espace partagé qui font l’identité de notre territoire. »
Intervention complète : https://youtu.be/zWMZgKPtzlM

Delphine Benassy : « Au-delà des #NouvellesRenaissances, je ferai aussi, au printemps, des propositions pour une véritable relance de la culture et un accompagnement de ce secteur face à la crise qu’il traverse. » –

> RAPPORT ADOPTE !

Karin Fischer : « Le «coup de pouce» d’entrée en formation des stagiaires passe de 200 à 500€. C’est un pas en avant, mais nous devons aussi augmenter la rémunération des stagiaires. « JUSTE » pour leur garantir d’être au-dessus du seuil de pauvreté. »
Intervention complète : https://youtu.be/y3r6ngjOIuE

Estelle Cochard : « Oui, remettons les #CODEVE (Comités de développement de l’emploi) sur tous les bassins de vie. Favorisons la concertation, c’est pertinent et à la mesure des enjeux : répondre aux besoins de recrutement ET aux besoins d’emploi sur un territoire. »
Intervention complète : https://youtu.be/bujYVI_eR0s

Magali Sautreuil : « Les clés de la réussite pour amener à un emploi durable & qui ait du sens : une coopération de tous les acteurs, des parcours individualisés, des procédures simplifiées, des coups de pouce pour lever les freins. »
Intervention complète : https://youtu.be/CeIBZ4zqeDA

  1. “Contre le coup de frein aux projets citoyens d’énergie renouvelable” > voeu adopté !
    Découvrez le voeu adopté
  2. “Luttons contre l’artificialisation des sols avec un moratoire sur les projets de zones logistiques”
    Découvrez le voeu

Décembre 2021

Jérémie Godet : « Vous parlez budget , nous on entend #UrgenceClimatiqueEtSociale . Puissions-nous être plus courageux que lâches ! Nous devons bien cela à tous les jeunes, nous le devons aussi à nous-mêmes, à nos enfants et à tous les autres. »

Aymeric Compain : « En somme, ce budget est un pas vers la prise en compte des enjeux soulevés par l’#UrgenceClimatiqueEtSociale. Nous voterons donc pour ce budget, soyons acteurs du renforcement des mesures qui répondent à ces urgences climatiques et sociales. »

Betsabée Haas : « Ce budget, c’est la volonté de ne pas abandonner les territoires. Ils subissent la 5e vague #Covid tout en s’engageant dans la lutte du #DérèglementClimatique. Ce n’est pas un chèque en blanc, nous serons vigilants que chaque euro soit fléché sur ces priorités. »

Charles Fournier : « Dans ce budget il y a de nombreux éléments qui montrent les batailles que nous menons : territoires zéro chômeur #TZC, #CapAsso, #ESS, #ENR, #mobilités, rénovation thermique des habitats… Nous travaillons sur un vrai changement de modèle économique ! »

Gaëlle Lahoreau : “Par ailleurs nous travaillerons dès janvier sur une charte de #déontologie et j’invite tous les élus à y participer. Car « quand la démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet & ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles.. » #Camus

Jérémie Godet : « Pour la prochaine convention #TER, donnons envie au gens de prendre le train ! Travaillons sérieusement les tarifs, l’intermodalité, la simplification. Et ayons des arrêts sur les Trains d’équilibre du Territoire (#TET) ! »

(Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires )

Charles Fournier : “L’enjeu c’est sa mise en œuvre, pas sa remise en question. Résilience, autonomie et coopération : choisissons plutôt d’adapter les politiques publiques pour que ce schéma soit appliqué, que ses orientations soient suivies et ses règles respectées.”

Jean-François Bridet : “L’#artificialisation des sols c’est 3 ha (6 terrains de foot) par jour en région ! Refusons ces temples hideux & mortels qui fleurissent partout en région, revitalisons les villages et utilisons ce foncier pour l’habitat et la relocalisation d’une production locale !”

Arnaud Jean : « Elle améliore l’articulation entre orientation, formation professionnelle, développement économique et emploi. Mais certaines formations relèvent d’un ancien modèle et ne prennent pas en compte la nécessaire bifurcation écologique. »

Karin Fischer : “La Région doit défendre l’enseignement professionnel sous statut scolaire, pas la pseudo-solution miracle des formations patronales en apprentissage. Les #lyceespro ont une ambition de formation citoyenne et professionnelle, alors que le gouvernement tire la formation vers le bas.”

Charles Fournier : en tribune du Conseil régional, présente la déclaration d’état d’urgence climatique et sociale en Région Centre-Val de Loire

https://twitter.com/Elus…/status/1471779824675004419…

C’est officiel ! La région est déclarée en ce vendredi 17 décembre en état d’urgence climatique et sociale !

NB : en raison du contexte sanitaire, la session s’est principalement déroulée en visioconférence. Aucun voeu n’a été présenté au cours de cette session de fin d’année.

Novembre 2021

Jérémie Godet : « Notre groupe soutient le budget 2022 de la région, mais sous condition ! Chaque euro dépensé devra : Respecter le climat et l’environnement, Renforcer les solidarités sociales Être source d’emploi ou de mieux-vivre. »

Magali Sautreuil sur les pertes financières #SNCF : « Nous devons répondre aux pbs de mobilité des habitants, en étant à la hauteur des enjeux écologiques et sociaux Favoriser les services de proximité (limiter les trajets contraints) et mener une politique transport ambitieuse. »

Betsabée Haas sur la #TICPE : « Nous défendons une fiscalité de « Pollueur-Payeur », car c’est bien efficace. Mettons les entreprises les polluantes face à leur devoir, n’est-ce pas #Total #ArcelorMittal #Lafarge ? Pour allier dvpt économique, justice sociale et climat. »

Delphine Benassy sur les #RH : « Soyons vigilants au bien-être au travail de nos agents Donnons du sens et de la cohérence à notre action politique, soyons sûrs que nos services ont les moyens nécessaires pour travailler (dont du temps !), donnons corps à la transversalité ».

Christophe Coquin : « Et l’urgence sociale alors ? Elle est indissociable de l’urgence climatique. Répondre à ces crises, climatique et sociale, dans un contexte de budget contraint, c’est un défi majeur. Mais je suis confiant, nous saurons le relever ensemble ».

Jean-François Bridet : « Nous apportons notre soutien, mais Il est nécessaire de changer nos façons de produire, de consommer la relocalisation ne doit pas rimer avec dégradation, ni avec exportation Soyons exemplaires en termes d’économie circulaire »

Aymeric Compain : « La bifurcation écologique est une opportunité économique ! C’est un défi technique et technologique pour produire moins et mieux. #AlvanceWheels est un bon exemple ! »

Magali Sautreuil : « Accélérons le développement de l’Économie Sociale et Solidaire #ESS ! C’est + de 10% des emplois et + de 6000 entreprises en région . Une belle alternative à notre (fragile) modèle économique concurrentiel et à la précarité croissante ! »

Arnaud Jean : « C’est une initiative que nous lançons avec ambition, enthousiasme et responsabilité. Une construction avec les têtes de réseau et, évidemment, la participation des jeunesses au centre des enjeux et de la méthode ! »

Gaëlle Lahoreau : « Les jeunes réclament une justice climatique, mais aussi une justice tout court. Leur écoanxiété doit nous inciter à agir ! Toute action ambitieuse en faveur de la transition écologique est une politique de soutien à la jeunesse ! »

Karin Fisher : « La précarité alarmante de nombreux jeunes est indigne de notre pays. Comment demander à un jeune de s’engager quand il doit choisir entre manger ou se chauffer? La 1ère responsabilité politique : faire en sorte que tous les jeunes aient de bonnes conditions de vie. »

Estelle Cochard : « La tentation peut être grande de répondre à la place de la jeunesse. Donc ici, la parole sera donnée aux jeunes ! Mais attention, cela nous engage à prendre en compte leur parole pour ne pas faire la même erreur que la convention citoyenne ! »

Jérémie Godet, en réponse aux élus de droite : « Je vous invite à la prudence… Les idées écolo, on commence toujours par s’en moquer, mais on finit souvent par les piquer ! »

Jérémie Godet : « Priorisons notre intervention vers ceux qui en ont le plus besoin : petites entreprises, associations, collectivités… Pour le développement d’un numérique vertueux au service de tous. »

  1. « Pour un système de santé plus humain » > voeu adopté !
    Découvrez le voeu adopté
  2. « Pour la sauvegarde d’ALVANCE WHEELS » > voeu adopté !
    Découvrez le voeu adopté
  3. « Pour rendre effective la lutte contre l’évasion fiscale » > voeu adopté !
    Découvrez le voeu adopté

Juillet 2021

Charles Fournier : « Nous avons pleinement conscience que les difficultés sont devant nous : le problème des pertes de recettes du TER n’a pas été réglé en 2020, la crise sanitaire n’est pas terminée… Ce dont nous avons cruellement besoin, c’est d’une approche globale de la santé. Cela veut dire donner la priorité à l’amélioration de la santé et à l’équité en matière de santé pour toutes et tous : réduction des disparités économiques, protection contre les menaces qui transcendent nos frontières… Il s’agit de penser la santé à toutes les échelles et dans toutes ses dimensions, à savoir raisonner système et agir système : santé environnement, prévention, santé physique et psychique, inégalités sociales… Tirons à notre échelle tous les enseignements de cette crise, ne perdons pas de vue les autres crises à l’œuvre, regardons la réalité, écoutons les alertes qui nous arrivent et agissons vite et fort.”

Delphine Benassy : “2020 a été marquée par la pandémie mondiale de COVID-19. Les impacts ont été en partie limités, contenus, grâce au soutien public, à travers des mesures d’aide et d’activité partielle, des dispositifs de protection des plus vulnérables et de relance. Ces mesures d’un montant exceptionnel ont semblé éviter le pire. Mais cette crise n’a fait que dévoiler et creuser un peu plus les inégalités sociales, notamment entre jeunes, qu’ils/elles soient étudiant.e.s, apprenti.e.s, en situation d’emploi ou de demande d’emploi… Enfin, cette crise sanitaire, économique et sociale a conduit à ce que les artistes, les créateurs de culture, les lieux permettant d’y accéder, et toutes les personnes qui la rendent possible, producteurs, diffuseurs, techniciens… se sentent délaissés, oubliés, car décrétés « non essentiels ». Aujourd’hui encore, le traitement différencié dont ils sont l’objet pour l’instauration du pass sanitaire les indigne et les inquiète au point que certains lieux préfèrent fermer pour la saison.”

Jérémie Godet : « Le rapport d’activité 2020 permet de faire un bilan de la COP régionale. On voit qu’elle a porté une dynamique collective ambitieuse, avec une véritable dimension expérimentale pour être audacieux et pousser les murs. Cette COP, initiée par la Région, avait pour objectif non pas d’identifier les objectifs du SRADDET mais de partir de ses objectifs pour voir comment faire ensemble pour y arriver, comment « passer de l’ambition à l’action pour une région plus résiliente au dérèglement climatique ». Le mandat qui s’est terminé a ainsi permis d’initier la COP et de mettre en place ses outils, de structurer des communautés d’acteurs qui s’engagent et agissent à titre individuel ou collectifs (plus de 160 événements labellisés, un réseau de 315 COPérateurs, 260 engagements, 35 coalitions d’acteurs) et elle a mis en mouvement la Région en tant que collectivité, ses politiques publiques et a embarqué les acteurs des territoires dans une dynamique collective convergente.”

Gaëlle Lahoreau : « L’une des leçons des dernières élections est, me semble-t-il, la nécessité de faire vivre la démocratie dans l’intervalle des élections. Les habitants et habitantes de notre région ne doivent plus être considérés comme des « consommateurs-électeurs » mais comme des « actrices-citoyennes ». Démocratie participative et démocratie représentative ne s’opposent pas, mais se complètent. Elles doivent se concevoir dans une approche circulaire et interactive, pour la « faire vivre partout et tout le temps ». La démocratie permanente c’est tout autant l’amélioration des process de décision, l’implication des citoyens du diagnostic à l’élaboration et au suivi des politiques publiques que le renforcement du pouvoir d’agir des habitants en soutenant leurs initiatives. Donnons aux habitantes et habitants, aux jeunesses, tous les moyens, les dispositifs, les entrées, les possibilités, pour s’investir dans notre région.”

Charles Fournier : « Parler économie, ça veut dire regarder notre maison commune, en prendre soin, reconsidérer la richesse, redistribuer pour beaucoup plus de justice sociale et c’est consommer mieux, compte tenu des limites planétaires que nous ne pouvons plus ignorer. Parler économie, ce n’est donc pas seulement parler des aides et du développement, du “business as usual”… C’est aujourd’hui réussir ce changement de modèle, pour qu’il y ait une économie, des emplois et pour promouvoir l’égalité.”

Christophe Coquin : « Concernant les aides à l’agriculture biologique, je voudrais souligner leur faiblesse (10 % du montant global). Je rappelle que les objectifs présentés en juillet 2020 promettent une surface en bio de 7 % en 2025 (15 % en 2030) et que, actuellement, nous sommes à un peu plus de 3 %… Il va donc falloir amplifier le processus engagé si nous voulons les atteindre et engager ainsi la transformation écologique de l’agriculture dans notre région. Il va falloir accélérer le processus de décisions. D’autant plus que le contexte l’impose, avec le réchauffement climatique (les conséquences sont déjà là), les enjeux de santé publique (conséquences des pesticides de la qualité des eaux potables…), les nouveaux objectifs d’alimentation bio dans les cantines scolaires (objectif de produits bio et locaux à 50 %), les effets du confinement (changements de comportements alimentaires) et l’évolution controversée de la PAC au niveau national et européen.”

Karin Fischer : « Ce bilan comprend des points importants en termes de politique de transformation économique, comme les avancées liées à l’Économie Sociale et Solidaire et le soutien aux évolutions structurelles de type coopérative entre autres. La Région doit en effet avoir une ambition plus grande que des aides de court terme à un “développement économique” dont la nature et les objectifs lui échapperaient. Le terme de « développement » est lui-même inadéquat aujourd’hui devant la réalité écologique, on devrait plutôt parler de transformation économique, avoir un objectif de bonne santé socio-économique et écologique de la Région plutôt que de croissance infinie, irréaliste et dangereuse.”

Jérémie Godet : « Un des gros sujets, c’est la perte de recettes de la SNCF. Nous considérons que la Région n’a pas vocation à prendre en charge intégralement le déficit lié aux pertes de recettes de la SNCF. L’Etat actionnaire devrait aussi participer à couvrir les pertes. Et, au-delà des lourdes conséquences que ces pertes de recettes entraînent sur le budget de notre collectivité, pour les défenseurs du train que nous sommes cela pose la question du modèle économique du transport ferroviaire : il va falloir redonner envie de prendre le train en jouant sur la tarification, mais aussi sur le niveau de desserte, sur l’intermodalité…”

Magali Sautreuil : « Au-delà de la situation actuelle, c’est le modèle économique même des transports ferroviaires qui est interrogé, surtout que d’autres crises pourraient survenir… Ce point devra être abordé dans le cadre de la négociation de la prochaine convention TER et nécessite d’agir sur différents leviers : tarification, intermodalité, simplification, etc. Notre Région a déjà augmenté son niveau d’exigence vis-à-vis de la SNCF et devra poursuivre sur cette voie. Certains laissent entendre que l’ouverture à la concurrence du ferroviaire en 2023 pourrait régler tous les problèmes. Pour notre part, nous défendons, au contraire, l’idée d’un service public ferroviaire, dont les objectifs premiers seraient la qualité, l’efficacité et l’accessibilité. Dans un contexte concurrentiel, la prédominance des logiques de rentabilité a souvent entraîné les effets inverses, à savoir une dégradation de la qualité du service rendu aux usagers et une précarisation des conditions de travail.”

Arnaud Jean : « Les jeunes sont particulièrement frappés par la crise. Or le champ de la santé physique et du bien-être sont parfois oubliés dans nos évaluations de l’état de la jeunesse. Cet état nous inquiète… mais il nous mobilise. La mesure proposée de prendre en charge 20 euros sur toute licence sportive d’un ou d’une jeune dans une association affiliée à une fédération sportive est un vrai levier pour agir sur cette situation. En incitant à cette reprise des jeunes en clubs, c’est aussi la garantie qu’ils et qu’elles bénéficieront d’un accueil de qualité, formé et compétent, qu’il soit professionnel ou bénévole, dans le cadre associatif. C’est également un soutien à l’économie du sport qui a souffert depuis mars 2020. Et bien sûr, cette reprise des jeunes peut représenter beaucoup plus car la vie associative sportive peut être aussi un lieu d’apprentissage de la démocratie, et de l’engagement dans un projet collectif au bénéfice de l’intérêt général et bien entendu un lieu d’exercice du Vivre ensemble.”

Betsabée Haas : « Je prends la parole au nom du groupe Ecologie et Solidarité pour réitérer notre opposition ferme et constante au modèle aéroportuaire français et à l’idée, assez folle en ces temps de dérèglement climatique qui s’accélère, que l’aviation de tourisme et d’affaire pourrait continuer à se développer sans limite. Tout comme la voiture qui n’est pas l’alpha et l’oméga du dynamisme commercial des centres urbains, les aéroports régionaux sont loin d’être une condition sine qua non du rayonnement et de l’attractivité des territoires. Nous souhaitons aussi que cette assemblée se projette un instant dans les années à venir et médite sur l’effet ciseau dont nous sommes les témoins trop passifs : d’un côté le réchauffement climatique qui nous promet 55° degrés en Centre-Val de Loire dans 25 ans et de l’autre les millions nécessaires pendant ces mêmes 25 années pour maintenir la tête hors de l’eau cette structure aéroportuaire qui n’a jamais rencontré le succès commercial escompté. Des millions qui pourraient bénéficier à la transformation écologique de notre économie et à la résilience de nos territoires.”

Gaëlle Lahoreau : « Nous avons adopté la charté des élu.es locaux qui stipule, notamment, de s’abstenir de voter lorsque nous trouvons en situation de conflit d’intérêt, mais il nous semble nécessaire d’aller plus loin comme le préconise Transparency international ou bien encore l’association Anticor. Certaines y verront en creux le risque de jeter l’opprobre sur les élu.es, bien au contraire et puisque nous défendons la probité des élu.es. Nous défendons collectivement l’intérêt général, le dire et l’affirmer appuiera notre message. C’est l’intérêt de compléter notre règlement intérieur par une charte déontologique comme l’a proposé notre groupe et qui sera co-construite. J’aurais la responsabilité de conduire avec vous ce travail. Une commission sera mise en place pour son élaboration en associant les 6 présidentes de groupe. Au-delà de cette exemplarité, nous considérons qu’il faut renforcer la participation citoyenne par tous les moyens. A l’instar du travail réalisé dans la région Occitanie, nous avons proposé et c’est inscrit dans ce projet de RI, l’élaboration d’une charte de la participation.”

Aymeric Compain : « En ces temps de défiance démocratique, amplifiée dans le cadre des élections départementales et régionales où elle a pris l’aspect d’une véritable grève civique menée par nos concitoyens, notre collectivité se doit d’être exemplaire pour asseoir sa crédibilité. Devant ce défi, les membres du groupe écologie et solidarité peuvent se féliciter d’avoir contribué de manière significative à la réalisation de ce nouveau règlement intérieur. Tout d’abord en lui permettant de disposer d’un préambule qui rappelle l’attachement de notre institution aux principes républicains, aux grandes déclarations des droits mais aussi aux principes déontologiques consacrés par la charte de l’élu local. Et nous aimerions d’ailleurs pouvoir aller plus loin sur ce Règlement Intérieur, notamment pour qu’un véritable travail s’engage autour de la commission permanente notamment en rendant la commission permanente publique, améliorant la transparence de notre institution, permettant la présence des journalistes.”

Sauvons et préservons la jeunesse des graves dommages liés à la crise sanitaire et à sa gestion > voeu adopté !
Découvrez le voeu adopté