Le vendredi 29 novembre s’est déroulée une nouvelle commission permanente, la dernière de l’année 2024.
74 rapports ont été étudiés au cours de la matinée.
Voici quelques-unes des décisions qui ont retenu notre attention et que nous souhaitons mettre en avant :
- Nous nous réjouissons de la mise en place d’une autorisation spéciale d’absence menstruelle au sein des équipes de la Région Centre Val de Loire. Cette expérimentation débutera le 1er janvier 2025 et durera un an, suivie d’un bilan pour confirmer la poursuite du dispositif.
- TOP ! Nous signons un nouveau CAP SCIC de 100 000 euros pour la reprise du commerce Au Bourgeon Bio à Bourges, en SCIC. La clientèle peut y retrouver des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique.
- OUI à la subvention de 12 millions d’euros au Centre Hospitalier de Blois pour un nouveau bâtiment de formation. Ce centre devrait accueillir 700 apprenant-es par jour, de futurs infirmier-ères et aides-soignant-es.
« Le Centre hospitalier et l’institut mènent un travail important pour donner au futur Campus une vraie identité sur le territoire et réfléchir à des pratiques innovantes en termes de formation ou d’organisation. » Une vraie opportunité pour l’ensemble de notre territoire.
- Nous avons soutenu la proposition de notre collègue socialiste Philippe Fournié pour un investissement de 495 690 euros HT pour l’aménagement d’un espace de vente et service Rémi en gare d’Austerlitz. Face au désengagement de SNCF Voyageurs et de l’Etat qui vont faire disparaitre l’espace de vente habituel fin mai 2025, nous n’avons pas d’autre choix que de répondre présent pour garantir les services publics. (voir encadré).
Sans surprise, les élu-es du RN se sont une nouvelle fois opposé-es à des rapports dont le but était, pourtant, de garantir une plus forte égalité, une plus forte résilience dans notre région.
Au-delà des discours policés que leurs membres tiennent en public ou dans les médias, leurs votes et leurs interventions lors de cette assemblée à huis clos reflètent des positions inquiétantes, rétrogrades, qui s’attachent à un conservatisme dogmatique. Cette facette, qu’ils préfèrent le plus souvent cacher, reflète pourtant la réalité de leurs choix et de leur doctrine politique.
- Accompagner la filière Vrac et Réemploi : ils choisissent l’abstention. Ce domaine économique, selon eux non rentable, ne mériterait pas notre soutien pour la structuration de la filière.
Nous, on se réjouit d’accompagner cette transformation vers moins d’emballages et pour limiter nos déchets ! (voir encadré)
- Soutenir le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) pour qu’il informe les jeunes femmes sur les métiers dans la science : le RN vote contre. Cette discrimination positive (leurs propres termes) serait pour eux inacceptable.
Une position systématique quand il s’agit de soutenir les dispositifs qui permettent de tendre vers une égalité professionnelle réelle.
- Dans le cadre de la rémunération des stagiaires de formation professionnelle, le RN vote contre le versement aux personnes placées sous main de justice (soit condamnées), alors que c’est la compétence de la Région et que leurs rémunérations sont déjà plus faibles que celles des autres stagiaires. Penser de cette façon, vouloir uniquement punir des personnes condamnées par la justice, sans soutien et simplifier à l’extrême est une grave erreur. C’est oublier que pour une bonne réincarcération, il est nécessaire de disposer de fonds et d’estime. C’est ainsi que l’on évite la récidive.

