Succès des Assises régionales de l’Eau

Le groupe Écologie et Solidarité au Conseil régional Centre-Val de Loire salue la réussite des Assises régionales de l’eau organisées le 7 novembre à Tours, dans le cadre d’une dynamique impulsée par Jean-François Bridet, vice-président écologiste en charge notamment de l’eau, de la Loire et des rivières.
Outre Jean-François Bridet, les élu·es de notre groupe se sont impliqué·es concrètement dans l’organisation de ces Assises, animant par exemple de nombreux ateliers.

Ces Assises ont permis d’affirmer :

  • la nécessité de plus de démocratie au-delà des instances existantes,
  • l’impératif de sobriété dans tous les usages,
  • la protection des milieux naturels qui sont la garantie d’un bon état écologique de l’eau, et inversement dans une logique écosystémique,
  • la prise de conscience de l’enjeu de santé publique lié aux politiques de l’eau.

Le Président du Conseil régional a annoncé en conclusion de cette journée la prise de la compétence « animation et de concertation » dans le domaine de l’eau, en articulation avec les deux Agences de l’eau Loire-Bretagne et Seine-Normandie. Notre groupe a été à l’initiative de cette proposition qui permettra à la Région d’être facilitatrice en coordonnant, initiant et accompagnant l’action des nombreux acteurs de l’eau sur le territoire.

À l’heure où le ministre de l’agriculture Marc Fesneau défend la reconduction pour 7 ans de l’autorisation du glyphosate, ces Assises de l’eau prouvent que les acteurs et actrices du territoire reconnaissent unanimement la gravité de la situation qualitative et quantitative de l’eau dans notre région.

Betsabée Haas, présidente du groupe Ecologie et Solidarité

La journée du 7 novembre constitue un nouveau point de départ dans l’implication de la Région sur la question de l’eau. Il s’agit de permettre à toutes et tous d’agir et de décider, en cohérence avec les dynamiques et stratégies de sobriété et de préservation de la qualité qui devront être construites, initiées ou renforcées. Nous pensons à la réduction des consommations, à la reconquête de la qualité de l’eau et de celle de la biodiversité, dans le cadre du respect du grand cycle de l’eau qui justifie la lutte contre l’artificialisation des sols et la réduction des intrants chimiques.

L’accélération des bouleversements climatiques impose la permanence du débat public autour des enjeux de l’eau, d’où la nécessité de faire vivre cette démocratie régionale de l’eau au-delà de ces Assises.

Jean-François Bridet, vice-président de la Région